Sortie de jeu

C’est incroyable comme un simple bout de papier , quelques mots griffonnés peuvent vous terrasser. Quel est ce sortilège ?

Le déchiffrage se fait rapide au début, on lit en diagonale, pour finalement retenir son souffle et ralentir le rythme à chaque syllabe. Quel va être le couperet, quand aura lieu l’impact ?

Le 22 juillet…

Je reprends ma lecture depuis le début: « J-M et M-J ont l’immense plaisir de vous convier à leur mariage au château de MesRoustons dans la commune de Mastuvu, le 22 juillet . Merci de nous confirmer votre présence avant le jour suivant la réception dudit faire part. Le dress code est champêtre en saumon et Lila. Nous avons hâte d’étaler notre amour et notre réussite sociale en votre compagnie. Amour et joie dans vos cœurs. J-M & M-J »

J’ai la nausée, faut que je m’assoie, l’impression d’être sonnée. Qu’ils se marient je m’en fou mais pourquoi m’inviter ? On ne se voit jamais, c’est à peine si on se connaît. La dernière fois que j’ai vu ma cousine c’était…

Putain c’était quand ? A oui l’enterrement de B. Je ne suis même pas sûre qu’on se soit donné des nouvelles depuis plus de 10 ans.

Comment a-t-elle eu mon adresse ? Je suis certaine que c’est un coup de tante C, elle fait chier, ça se fait pas de donner mon adresse à des gens ! Je sais que si je l’engueule elle va me rétorquer que ce ne sont pas « des gens » , c’est « la famille ».

Ah purée, ce bon vieux concept de la famille ou tu es censé aimer et t’entendre avec une multitude d’humains juste parce que vous partagez un peu de génétique.

J’ai pourtant essayé , vraiment j’y ai mis tout mon cœur mais je crois que je suis née sans les codes.

Bon faut que je trouve une excuse pour ne pas y aller. Il y a deux ans pour la cousinade, j’avais prétexté que j’avais été testée positive, je savais qu’ils allaient flipper et me demander de rester chez moi.

Le truc c’est que maintenant ça ne marche plus, plus personne ne croit à ces chimères. Faut que je trouve un truc crédible. Et puis de toute façon j’ai pas de thunes pour m’acheter une robe et payer l’essence pour le trajet.

Putain mais pourquoi je réfléchis à y aller. Ces gens ne m’appellent jamais, ne sont pas là pour moi quand j’ai besoin, refusent de me respecter dans mes choix. A chaque fois que je les vois, ils trouvent toujours quelque chose pour me rabaisser, me dénigrer.

Ils passent leur temps à me vendre leur idée du bonheur : avoir un CDI, devenir proprio, se marier, les vacances programmées un an à l’avance…Ils n’ont toujours pas compris que ça ne m’intéresse pas.

Toutes leurs croyances me paraissent des prisons dans lesquelles je ne veux jamais entrer. Je sais que ma façon d’être et de vivre les dérange. Ils veulent absolument me trouver une case, m’y enfermer et se glorifier entre eux de ne pas être comme moi.

Je sais qu’une part d’eux à peur de moi aussi, je ne suis pas douée pour les faux semblants , l’hypocrisie familiale m’hérisse les sens et ils savent que je lis en eux comme dans un livre ouvert.

Si je vais à ce mariage, je vais devoir éteindre mon âme l’espace d’une journée. Je l’ai trop fait, beaucoup trop longtemps, j’ai déjà failli y laisser ma peau.

Leur dénigrement traverse mon hypersensibilité avec la facilité d’une lame qui transperce une feuille de papier.

Je ne veux pas y aller. C’est décidé, je n’irais pas ! D’ailleurs je n’irais jamais plus au bal des faux culs !

Où est ce faire-part à la con.

Ah le voilà, il y a une partie à renvoyer après avoir coché la case en forme de cœur ❤ « je serais ravie de célébrer votre amour avec vous » ou la case en forme de smiley triste 🙁  » j’aurais adoré célébrer votre amour mais je préfère louper une journée de rêve pour d’autres projets dont je ne me souviendrais pas dans 10 ans ».

J’ai des hauts le cœur, je rajoute une 3ème case :

 » Je ne viendrais pas célébrer votre amour car je ne souhaite pas participer à une énième mascarade familiale. Je préfère encore me couper un bras que de regarder le frère de la mariée, découper la pièce montée l’air de rien, quand toute la famille est au courant qu’il violait sa sœur quand il était jeune et que tout le monde fait semblant de ne pas savoir. Je préfère avaler des agrafes que de danser avec tonton J-L qui a volé l’héritage de mamie, a violé ses filles, a violé ses sœurs. Sous le regard complice de la matriarche, pour qui une fille doit tenir chaud à ses frères l’hiver. C’est vrai que ça minimisait le risque qu’il s’en prenne aux petites voisines, c’est mieux si ça reste dans « la famille », faut penser à la réputation bon dieu ! Je préfère emballer une limace que de me retrouver en face de mes belles sœurs et devoir leur mentir sur la fidélité de leurs conjoints sans faire de grimace. Je préfère encore me limer les dents que de continuer de faire semblant de ne pas voir que certains cousins n’ont aucun gènes en commun avec leur géniteur déclaré. Je préfère me percer les tympans, que de vous entendre rire aux dépens de L et de son surpoids, qui a fini par perdre la raison après votre acharnement thérapeutique. C’est vrai après tout, c’est tant pis pour elle si elle n’a pas réussi à dépasser les traumatismes générés par cette tribu toxique qui se donne le nom de famille. Elle n’avait qu’à pas être grosse, ni gentille, c’était trop facile d’en faire votre bouc émissaire, pourquoi vous en priver ? C’est tellement marrant n’est ce pas. Vous êtes quasiment tous passés de victime à bourreau , elle est passée de victime à sauveuse, elle a choisi la voie des faibles à vos yeux. Ceux qui sont restés au stade de victime, ne sont plus là, emportés par la maladie. Très souvent vous êtes venus vers moi, chacun de vous, pour me parler, tenter de me mettre de votre côté. Votre astuce à été la même pour tous, me dire des horreurs sur les autres, me confier les secrets des autres sans aucune permission de leur part. Comme si ça allait me donner envie de prendre part à cet immense et glauque bal des hypocrites. Mais cela fait longtemps que je ne vous écoute plus, non, je vous observe. C’est plus instructif. Beaucoup d’entre vous pensent qu’ils sont seuls à être les détenteurs d’un secret, mais vous savez tous les mêmes choses. Et face à cette multitude d’horreurs, vous vous taisez, vous faites semblant. J’observe les bourreaux et les victimes, jouer la comédie sous couvert d’un ancêtre en commun qu’il faut honorer quoi qu’il ai fait, simplement parce qu’il est mort. Je préfère m’éclater la rate que de vous regarder vous débattre dans le paraître. Concourir pour la palme de la comédie du bonheur alors que je vous vois fuir vos traumatismes et émotions dans l’alcool jusqu’à plus soif. En attendant que l’ivresse vous donne quelques heures de répit de votre mal être. J’ai tenté à plusieurs reprises de déterrer les tabous , de rassembler la merde cachée sous le tapis, mais c’est toujours dans ces moments là que vous avez la force d’un clan en rage pour me faire taire alors que je suis juste la messagère. Je décide de sortir de votre toxicité, je ne vous laisserai plus jamais prendre une minute de ma vie contre mon gré, je ne vous ferai rien payer par désir de revanche et je n’essaierai plus de vous sauver non plus. Simplement je ne joue plus. Oui je sais cette troisième case est un peu longue mais je pense que vous comprendrez aisément que je ne serais donc pas présente à votre célébration champêtre de l’amour. Mais je vous remercie infiniment pour l’école que vous avez été pour moi, c’est en partie grâce à vous si je suis aujourd’hui Dézingueuse de tabous ,que je vis la vie de mes rêves que je me suis concoctée sur mesure et qui ne correspond à aucune case. Et je vous souhaite sincèrement , à tous, de dépasser vos douleurs et de trouver la force de vivre pleinement la vie que vous désirez au plus profond de votre âme . »

Allez 1, 2, 3 et zou dans la boîte aux lettres ! Il est noté, prochaine levée 19 h , c’est dans 20 min.

Peut-être que je peux attendre le facteur et le récupérer avant qu’il ne soit trop tard ?

Non ! Allez , il est grand temps d’assumer qui tu es et ce que tu veux dans la vie ma grande.

J’imagine déjà la tronche de ma cousine quand elle va le recevoir. Le jour du mariage ma réponse va tourner entre toutes les mains, je vais être leur sujet de discussion de la journée, puis ils vont me condamner.

Ils vont se faire le tribunal de ma vie et il n’y aura personne pour ma défense. Je pense que je n’aurais plus jamais de nouvelles de « ma famille ».

Oh purée, c’est quoi cette nouvelle émotion ? J’ai l’impression d’avoir perdu 20 kg de plomb dans le ventre. Oh mais oui je sens que je respire mieux.

Je me sens soulagée, libre et légère , c’est dingue ! Ce ne sont que quelques mots griffonnés sur un bout de papier et pourtant je me sens pleine de joie tout à coup, comme si une grande force m’envahissait.

Je sens mon âme vibrer plus fort.

Durgâ

PS: Dédicace à tous ceux qui se reconnaitront dans ce texte, vous n’êtes pas seuls. ❤

Le célibat ou l’art d’être seul

Aujourd’hui on dézingue encore une croyance new age !
Plus vous restez seul longtemps ,plus votre prochaine histoire d’amour sera belle ! 
Voici un titre d’article que je vois souvent passer et le contenu qui suit ce titre est toujours un ramassis de conneries écrit par une personne qui n’a jamais connu de relation amoureuse au sens propre et justifie sa solution personnelle en en faisant une règle pour tous afin de se rassurer. 
Quand je lis les commentaires sous ce genre d’article, il y a beaucoup de personnes qui s’exclament, sur le ton de l’humour, que vu le nombre d’années de célibat à leur actif , elles vont donc avoir une sacrée belle histoire d’amour à la fin ! 
En réalité c’est exactement le contraire ! Elles vont simplement reprendre là où elles en sont restées après leur dernière relation. Celle qui les a suffisamment détruites pour leur foutre la trouille d’y retourner. 
Je dirais même qu’elles vont reprendre là où elles en sont restées mais avec un handicap en plus ! 
Le handicap dont je parle est celui de s’être habitué à vivre seul trop longtemps. Je le vois très clairement dans mon entourage et les personnes que j’accompagne, lorsqu’une personne est célibataire longtemps, elle n’a plus aucune place pour un couple. 
Plus vous êtes célibataire longtemps et plus vous avez compensé votre dépendance affective de multiples façons qui prennent tout votre temps et espace. Pour ne pas dormir seul vous dormez avec votre chat ou chien, celui que vous avez pris pour compenser votre dépendance affective après le départ de vos enfants. Si vous avez un enfant unique, généralement vous faites du cododo avec lui au moins jusqu’à ses douze ans, lui transmettant une dépendance affective à combler à son tour…
Bien sûr , je fais ici une généralité, et toutes les exceptions qui confirment la règle peuvent volontiers s’exprimer en commentaire. 
Je continue, pour les exemples que j’ai pris, il n’y a même pas de place dans votre lit , votre vie ,pour une compagne ou un compagnon. Ou alors faut qu’il accepte de se glisser entre le chat , votre fille , vos amis , votre job et vos hobbys mais surtout sans rien venir bouger. Parce qu’au bout de tant d’années de vie seul, vous avez vos petites habitudes et hors de question que quelqu’un vienne vous bouffer votre espace. Vous aimez vos moments de solitude que vous glissez entre vos animaux, vos enfants, vos amis, votre job et vos hobbys…alors pas question de perdre ces moments précieux. 
Intellectuellement pourtant, vous vous dites prêt à rencontrer quelqu’un, vous vous sentez ouvert à la possibilité d’une belle histoire d’Amour.  
Par contre, vous avez déjà beaucoup souffert la dernière fois donc vous n’ouvrirez la porte de votre antre qu’à une personne exceptionnelle. Il va falloir qu’elle vous mérite ! Vous mettez de suite la barre très haute. Vous voulez une personne joviale, de confiance, avec qui la communication fonctionne bien, fidèle, qui sait se gérer seul, fidèle,qui a de la place et du temps pour vous dans sa vie, fidèle, qui est moteur et saura vous motiver à faire des projets a deux, fidèle, qui a dépassé ses traumas, fidèle, qui n’est pas dépendant affectif , fidèle, qui saura vous écouter pendant des heures et qui vous verra comme la 8ème merveille du monde que vous êtes au fond de vous ! Mais est ce que cette personne exceptionnelle mérite quelqu’un comme vous ? Avez-vous dépassé vos traumatismes d’enfance ? Êtes vous moteur pour les autres ? Avez-vous du temps et de l’espace pour l’autre ? êtes- vous fidèle ? Savez-vous vous gérer seul ? Financièrement et psychologiquement ? Êtes- vous jovial ? Qu’avez vous à offrir à l’autre ? Saurez-vous l’écouter pendant des heures ? 
Je vous pose sérieusement la question, car très nombreux sont les célibataires qui ont des exigences incroyables envers l’autre mais ne sont même pas prêt à faire de la place dans leur placards pour l’autre ! 
Il y a vraiment toute une génération de personnes qui oscillent entre dévalorisation/valorisation. Vous vous sentez dévalorisés car votre premier mariage, ou votre projet de famille s’est cassé la gueule, ou votre ex vous a trompé, vous avez donc perdu toute confiance en vous. Et en même temps, plus vous passez de temps seul et plus vous vous glorifiez dans votre posture de victime. Au lieu de voir que vous avez la trouille de retenter l’aventure du couple vous trouverez mille excuses pour justifier que vous êtes mieux célibataire que mal accompagné. 
Ahlala si vous saviez comme cette rhétorique me saoule ! Évidemment qu’on est mieux seul que mal accompagné , cessons d’enfoncer des portes ouvertes s’il vous plaît…
Je ne vois aucun problème dans le fait d’être célibataire, j’ai moi-même été célibataire quelques temps après une rupture difficile et j’ai adoré ça, mais je ne me suis pas enlisé dedans. J’ai rencontré plusieurs personnes, eu plusieurs relations toxiques, bah oui la toxicité a tellement de facettes que j’ai dû en faire un bon tour avant de comprendre qu’il me faudrait beaucoup de courage pour avoir une relation saine. Les relations toxiques sont super faciles à vivre même si en surface ça pique. Mais ce n’est pas de l’amour, c’est juste de la toxicité.J’ai eu dans ma vie une vingtaine de relations de couple, allant de 1 mois à 8 ans, sur ces 20 relations, 18 ont été toxiques. J’ai été trompée au moins dans 16 de ces relations… Croyez-moi il y a de quoi fermer la porte et dire fuck j’arrête avec ces conneries ça fait trop mal, ras le bol de me ramasser la gueule et de me refaire avoir la fois d’après et pourtant, je suis tellement heureuse d’avoir persévéré. 
Comme un enfant qui apprend à marcher et qui se casse la gueule encore et encore. Imaginez qu’à la dixième fois où il tombe, il vous dise plutôt vivre toute ma vie allongé par terre que de prendre le risque de tomber encore une fois, ça fait trop mal. Est- ce que vous ne l’encourageriez pas à persévérer car la vie est tellement plus facile debout plutôt qu’à ramper au sol. Surtout que plus il attendra avant de retenter l’aventure et plus ses muscles seront dans l’incapacité de porter ses jambes et de le tenir debout. Selon moi le célibat c’est pareil, plus vous y restez et moins vous avez les muscles pour une relation de couple. 
Je reviens donc à la fameuse phrase « vaut mieux être seul que mal accompagné ». Encore une fois, on est d’accord sur ce point. 
Sauf que généralement quand je creuse un peu avec les personnes qui me sortent cette rhétorique pour se rassurer, viennent d’autres points que j’aimerai aborder ici. Souvent, on me dicte les avantages du célibat tels que: je peux rentrer à l’heure que je veux chez moi, je peux inviter qui je veux, j’ai mes petites habitudes, je peux chanter du céline Dion à fond sans me sentir jugée (ça c’est moi ;p) , j’adore ma déco je ne veux pas qu’on y touche…
Honnêtement , il y a deux choses qui me chagrine dans ces arguments: 
La première est que si vous choisissez une personne avec qui vous êtes compatible alors tout cela sera encore possible, avec simplement de petits aménagements faciles à mettre en place. Comme rentrer à l’heure que vous voulez en prenant juste 30 secondes pour envoyer un texto à votre compagne/gnon pour le prévenir et lui éviter de s’inquiéter. Vous pouvez faire des compromis sur la déco ensemble et si ta déco t’empêche de trouver l’amour, va voir ce qui se cache comme enjeu derrière ça pour toi car ta déco n’est qu’un prétexte pour ne pas aller voir ton manque de courage sur un sujet plus important. 
Généralement on me répond , oui mais j’ai pas envie de gérer des crises de jalousie si je rentre plus tard. Ok donc là on ne parle pas de relation amoureuse, mais de relation de dépendances affectives avec potentiellement de la toxicité. 

En fait c’est comme si vous aviez passé votre vie à chevaucher un crocodile qui s’est débattu et vous a attaqué et que vous me répondiez : Je n’aime pas l’équitation ! 
Purée je te comprends, mais ce que j’essaye maladroitement de te dire, c’est que tu n’as JAMAIS fait d’équitation !! Tu as chevauché un crocodile ! On ne parle pas de la même chose tout simplement. 
Je te parle de relation d’amour et tu me parles de tes expériences de relations sans amour mais qui étaient de l’attachement. 
Je te jure que pour une relation d’Amour avec un grand A, il est inutile d’avoir dépassé tous tes traumatismes ou d’avoir tout compris à la vie, car vous allez les dépasser ensemble, vous allez vous soutenir et vous épauler pour avancer dans la vie en équipe ! Et ça potentiellement tu ne l’as jamais connu et c’est pas grave, il n’est jamais trop tard. 

Mais j’aimerai juste qu’on arrête avec cette chimère qu’il faut être célibataire pour apprendre les relations saine. C’est bidon ! Quand tu es célibataire, tu apprends à vivre seul et c’est génial mais tu n’apprends à vivre en couple que lorsque tu es en couple. 
Quand tu veux être champion de natation, tu ne t’entraînes pas en étant sur le transat au bord de la piscine, parce que tu as peur de boire la tasse, ça n’a pas de sens.

Suite aux dernières Détox , nous avons reçu énormément de témoignages de personnes qui, à force d’avoir bu la tasse dans leurs anciennes relations, sont restées célibataires depuis des années et qui ne savaient plus comment faire pour rencontrer quelqu’un. Elles nous ont confirmé que la Détox Relationnelle leur a permis de reprendre confiance dans le fait de se lancer à nouveau dans le grand bain de la relation amoureuse. 
Dans la Détox, nous vous transmettons pendant 8 semaines, des outils pour vous aider à y voir plus clair, à garder pied et ne plus être submergé. C’est vous qui tenez la barre de votre vie et vous ne serez plus chahuté par les vagues des relations toxiques. Ouai ok, fin de cette métaphore piscinesque 😉 

Je pense que vous l’avez compris, ce sujet me tient vraiment à coeur car il est évident que l’on peut être heureux célibataire. Mais il est important de comprendre si votre célibat est un réel choix et que s’il l’était au début, il le soit toujours aujourd’hui, dans ce cas c’est parfait. Ou est ce que votre célibat est une fuite devant la peur d’être blessé à nouveau, dans ce cas la Détox Relationnelle peut peut-être t’apporter les outils pour t’aider à mieux identifier tes craintes et te donner les clefs pour avancer en confiance sans te faire mal. 
C’est vraiment le but de notre accompagnement que vous cessiez de vous blesser si fort et que vous puissiez remonter à cheval sans trop d’égratignure. Ouai ça y’est ma métaphore fait de l’aqua poney ! 
Saches que notre accompagnement est ouvert à tous types de relation, on y aborde : le célibat, le libertinage, les différentes sortes de couple et le polyamour.


Tous les détails dans l’onglet « Détox Relationnelle »

Avec tout mon amour et mon engouement à vous épauler sur ce chemin. 
Durgâ 

Le gamin, la brute et le bon sens

Imagine,

un gamin qui, dès le primaire se retrouve face à une brute qui lui dit : »si tu fais tous mes devoirs à ma place et que tu me donnes une pièce d’1 euro chaque mois alors je mettrai cette pièce de côté et je te rendrai le cumul de toutes tes pièces après le Bac afin que tu puisses te payer des vacances bien méritées. » 


Le gamin apeuré se tourne vers ses camarades et vois que tous obéissent à la brute, alors se sentant démuni devant cette injustice, il cède. 
Il commence donc à faire tous les devoirs de la brute, même lorsqu’il n’en a pas envie, même quand il est un peu malade, même quand il est exténué et à bout de force. Heureusement quelques semaines par an, qui se comptent à peine sur les doigts d’une main, il n’y a pas de devoirs. Là, le gamin goûte un peu à ce que sera sa vie après le Bac et il retourne à ces devoirs imposés avec un peu plus d’entrain et d’énergie. 


La scolarité lui semble parfois longue, très longue, surtout quand il fait les devoirs de matières qu’il déteste, mais bon, il est obligé de continuer par peur de la brute. Mais surtout par peur de ne plus être comme les autres.

Pendant ce temps, on voit la brute qui de temps en temps passe par là, juste pour vérifier que tout le monde obéit bien à ses injonctions injustes. Elle jouit intérieurement de voir que son pouvoir fonctionne comme sur des roulettes !


Arrive le lycée, bientôt la fin des devoirs forcés pour le gamin, cette idée lui donne le courage de continuer à tirer sa peine. 
Mais voilà, que la brute annonce qu’elle change les règles. Désormais pour récupérer le cumul de vos pièces épargnées de force, il faut avoir commencé à faire ses devoirs dès la maternelle et continuer jusqu’à la fac !

Sans cela, vous n’aurez rien. 


Alors les gamins devenus grands se réunissent dans la cour pour gueuler: « pas contents, pas contents ! » devant cette injustice ! 

Le professeur de philo du lycée vient les voir et leur demande: 
Pourquoi manifestez-vous votre mécontentement ?

– Mais parce que c’est injuste Monsieur, la brute nous avait dit que si nous faisions tout ce qu’elle disait , alors après nous serions récompensés !

– Récompensé de quoi ? 

– Et bien d’avoir travaillé à sa place toutes ces années. 

– Aviez vous envie de faire ses devoirs à sa place et de lui donner votre argent ?

– Non, pas du tout. 

Alors pourquoi l’avoir fait ?

– Parce que c’est comme ça que ça marche. Tout le monde le fait, le monde tourne ainsi. 

– Donc cela vous convient. Puisque non seulement vous lui obéissez mais vous défendez ce système.

– Non pas du tout, vous ne pouvez pas dire ça. Vous voyez bien qu’on manifeste là.

Ce que je vois c’est que vous saviez que cette personne était une brute. Vous saviez donc très bien qu’elle n’était ni honnête, ni juste mais vous jouez quand même les surpris aujourd’hui, quand elle change des règles qu’elle a elle-même imposées dans son propre intérêt. 

Je vois que vous êtes supérieurs en nombre .Vous auriez pu refuser de donner toutes vos pièces. Je vois que vous êtes capables de vous organiser pour manifester mais pas pour vous libérer d’une brute incapable de faire ses devoirs par elle-même .Mais qui a eu l’audace de vous dire quoi faire et de vous regarder obéir sagement.

Je crois que vous avez en fait exactement la récompense que vous méritez, une leçon de vie qui vous rappelle que si vous laissez votre pouvoir à des brutes et des escrocs alors vous êtes co-responsables de vous faire brutaliser et escroquer.

Le professeur partit sur ces paroles. Les gamins, après avoir ragé contre leur égo blessé par tant de justesse, ont commencé à s’organiser ensemble. 

Ils ont alors compris qu’ils n’étaient plus des gamins et qu’ils étaient tout à fait capables d’organiser leur emploi du temps comme il leur plaît.

Chacun trouvant ce qu’il aime faire par-dessus tout, une association d’idées et de compétences se mit en place et permit de subvenir aux besoins et envies de chacun. Et plus jamais personne ne fut exténué par une tâche.  


La joie d’avoir exactement la vie qui leur convient est le moteur de cette nouvelle société ou s’arrêter à un certain âge n’a plus aucun sens !

Et dans quelques décennies, nous entendrons des gamins dire que la vie c’est trouver ce qui nous met en joie et jouer à expérimenter ensemble, car la joie des uns fait le bonheur de tous et que le monde nouveau est ainsi fait.

Syndrome d’Aliénation Parentale

Aujourd’hui on met à mal un tabou , le SAP ! Car en cette période de fêtes familiales , les victimes de SAP peuvent vivre des moments très douloureux.
Mais de quoi je vous parle ? Le SAP c’est le Syndrôme d’Aliénation Parentale.

Si vous n’en avez jamais entendu parler, tant mieux cela veut probablement dire que vous ne le subissez pas. Je dis tant mieux car c’est extrêmement violent à vivre. 
Je vous explique. 
Lorsqu’un couple, qui a des enfants, se sépare, il se peut que la séparation se passe mal, voire très mal. Il y a alors souvent un conflit de loyauté pour les enfants, ce qui est très difficile à vivre pour eux, mais en plus dans 10% des cas , les enfants subissent ce qu’on appelle l’aliénation parentale. C’est à dire qu’un des parents va manipuler son enfant pour le couper de l’autre parent. Souvent en vengeance d’avoir été quitté. 
L’enfant choisit toujours le parent dont il ne reçoit aucun amour et dont il a peur, même si bien sûr ce choix est inconscient. L’enfant manipulé va courir derrière l’amour du géniteur/trice manipulant et va lui obéir dans l’attente de combler sa dépendance affective. Le parent rejeté est presque toujours le parent aimant et respectueux de l’enfant. 
Comment reconnaître si votre enfant est manipulé par un géniteur ou une génitrice aliénant(e) ? Il y a 8 symptômes principaux:

  1. Un dénigrement du parent par l’enfant aliéné;
  2. L’enfant n’a aucun motif de rejeter le parent victime d’aliénation;
  3. Le parent victime d’aliénation est démonisé alors que le parent exerçant l’aliénation est vu comme entièrement bon
  4. L’enfant prétend que personne ne l’a influencé, il se considère comme « penseur indépendant »
  5. L’enfant soutien de manière indéfectible le parent aliénant
  6. L’enfant ne se sent pas coupable de rejeter ou d’être cruel avec le parent victime d’aliénation parentale;
  7. L’enfant explique ses motifs de rejeter le parent victime d’aliénation en utilisant les motifs et le vocabulaire du parent exerçant l’aliénation;
  8. L’enfant rejette la famille, les amis et même les animaux domestiques du parent victime d’aliénation;

(Toutes les parties de textes entre guillemets sont issues de sites spécialisés en SAP)


Quelles conséquences pour l’enfant victime d’aliénation parentale : 

« En plus de la rupture relationnelle avec le parent ciblé et la culpabilité que cela peut générer après coup, le simple fait d’établir des liens sociaux va s’avérer complexe. Les relations intimes, la confiance en soi, les troubles du sommeil et/ou de l’alimentation, la liste des conséquences des répercussions du Syndrome d’Aliénation Parentale sur la vie future d’un enfant est très longue. Il est même probable qu’un enfant ayant souffert d’aliénation parentale devienne lui aussi un parent aliénant.
Les enfants alignent leur comportement sur celui du parent aliénant. Les visites chez le parent aliéné se passent dans la terreur : ils se roulent par terre, hurlent, surtout s’il y a du monde autour, cassent tout à la maison, sont odieux et ingérables et passent leur temps au téléphone avec leur parent favori, enfermés dans une chambre, au lieu de profiter du moment avec le parent cible. Peu à peu, leur manipulation se fait plus subtile et efficace, tandis que les défenses du parent aliéné craquent à force d’assauts répétés. Insultes, refus de communiquer, moqueries, le comportement est de plus en plus agressif, ce qui interdit tout retour en arrière. Chaque acte de plus représente un pas dans l’enfermement intérieur. Ils choisissent leur camp et donc s’amputent d’une partie de leur réalité. Si leurs grands-parents (côté aliéné) viennent, ils feront comme s’ils n’existaient plus, et c’est désormais leur réalité, comme aveugles et sourds face à la moitié de leur patrimoine génétique et culturel. Ils se reconstruisent une histoire et une identité, l’autre parent est effacé et le moindre contact supplémentaire les mettra au supplice tant qu’un adulte ne leur aura pas imposé cette relation qu’ils croient nocive. Leur raisonnement tourne en boucle, ils ont goûté à la toute-puissance et c’est devenu comme une drogue. Ils sont extrêmement déstabilisants en raison de leur conviction et confiance en eux dans ce qu’ils leur semblent leur « combat », comme des enfants soldats et, dans le pire des cas, ils peuvent réellement passer à l’action et tuer le parent cible. »
Certains spécialistes comparent le SAP à de l’inceste où le parent aliénant exerce un véritable lavage de cerveau sur l’enfant et ce dernier se retrouve à défendre son bourreau. 
L’enfant se retrouve à commettre un parenticide virtuel, c’est à dire qu’il tue virtuellement son père ou sa mère , les conséquences sur sa psychologie sont dramatiques et souvent irréversibles.

Le parent aliénant :

« Il est particulièrement incapable d’intégrer la souffrance et le remodelage nécessaire des relations après la séparation ou le divorce. Il veut consciemment, ou non, effacer « la souillure » de l’union précédente et-ou se venger de cette séparation. Il va donc utiliser cette séparation pour se poser en victime et-ou en meilleur parent, selon les circonstances, tout en mobilisant les enfants à ses côtés pour éviter l’effondrement narcissique.

Le parent favori s’enferme dans un comportement infantile de manipulation et de séduction, y compris avec les intervenants extérieurs : juges, avocats, médecins, psychologues, assistantes sociales. Tout le monde peut se faire prendre à leur jeu et, plus le temps passe, plus les apparences sont en défaveur du parent aliéné. Lavage de cerveau sur les enfants, répétitions sur le ton de la conviction absolue et de l’indignation, fascination, fausses promesses, menaces à peine voilées, chantage, demi-mensonge ou mensonges énormes, insinuations, abstraction contextuelle, changement de masque selon les situations, création de noyaux de connivence ou « noyaux pervers », bref, tout est mis en œuvre pour parvenir à un seul but : effacer l’autre parent.

Il s’agit d’un « parenticide virtuel », et ce sont les enfants qui sont chargés du « sale boulot ». Le crime est parfait. Bien sûr, ces parents ne se sentent absolument pas responsables de la situation. Ils accuseront l’autre parent. Peut-être que, parfois, le comportement de leur enfant dépasse ce qu’ils pouvaient espérer. Peu à peu, leur entourage s’imprègne de ces mêmes fausses croyances ressassées sans relâche et appuie encore la position de ce parent. Il ne communiquera aucun renseignement sur l’enfant – que ce soit la vie scolaire, les soins, les loisirs – à l’autre parent : « Tu n’as qu’à lui demander toi-même ! » Il empiète sur le droit de visite de l’autre parent et viole les temps de garde sans aucun remord, incitera l’enfant à espionner, etc. Les exemples les plus incroyables sont légion. »


Bref on est dans un comportement manipulateur et une structure de pouvoir.

 Le parent aliéné :

« Il est complètement englouti par le déferlement des évènements. Du jour au lendemain, l’enfant autrefois chéri se comporte comme un monstre, sans aucune raison. Il l’accuse de tous les maux. Pire, quoi qu’il fasse, tout sera retourné contre lui. Il perd confiance en lui, l’entourage commence à le trouver suspect : « N’a-t-il vraiment rien à se reprocher pour que ses enfants si gentils avec nous se comportent si mal avec lui ou elle ? » Il commence une dépression, travaille moins bien, se retrouve très seul à ressasser ses problèmes, perd peu à peu ses amis toujours prêts à lui prodiguer des conseils absolument inadaptés : « Tu verras, ça passera avec le temps… » Il peut perdre son travail, se culpabilise d’avoir laissé ses enfants entre les mains de l’autre ou, à force d’essayer de trouver des raisons au comportement des enfants, commence à avoir des idées paranoïaques, à penser au suicide (le passage à l’acte n’est pas rare, mais malheureusement pas recensé), au meurtre du parent, de cet avocat ou de ce juge qui a encore ajouté à leur humiliation. Dans la plupart des cas, il continue de payer la pension alimentaire (perçue comme un tribut par la partie adverse), car respectueux de la loi et s’imaginant que l’enfant aura ainsi un peu de reconnaissance, ce qui n’est pas du tout le cas. Il se retrouve dans une situation plus difficile que le deuil d’un enfant, car ses enfants sont comme disparus en mer, sans nouvelle. Il ne sait pas s’il doit les oublier ou non pour entamer un travail de deuil. C’est un parent fragilisé, revendicateur, qui comparaîtra devant les services sociaux et les tribunaux et aura du mal à se faire entendre, car l’état de choc à la suite des maltraitances subies le rendra peu crédible dans le rôle d’un parent convenable. »

Que dit la loi ? 

« Le phénomène d’aliénation Parentale a été reconnu par la Cour Européenne des Droits de l’Homme et la personne adulte qui en est coupable viole la charte des Droits de l’homme et de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Le parent qui prive volontairement son enfant de l’autre parent se rend coupable d’une infraction pénale de maltraitance psychologique habituelle sur mineur, susceptible de recevoir une qualification criminelle dans les cas les plus graves (art.222-14 du code pénal).

La Justice française a donc l’obligation d’intervenir pour protéger le lien indissoluble et absolument prioritaire des enfants avec leurs deux parents et de sanctionner sévèrement le coupable à la juste mesure de sa responsabilité, de ses actes, surtout si ils sont malveillants, parfois véritablement criminels vis à vis de l’autre parent. »

Malheureusement dans les faits , même si vous tombez sur de bons avocats et un juge bien avisé sur ce sujet épineux, souvent le parent aliénant ne subit qu’un rappel à la loi, dont il se fichera éperdument. Surtout le mal est fait, la relation avec l’enfant est tellement abîmée qu’il n’est quasi pas possible de la restaurer. 

Je voulais vous parler de ce sujet délicat car je sais que nous sommes très nombreux à être touchés et qu’il est très difficile d’en parler autour de nous ou d’être compris. C’est un fléau brutal dans lequel on est souvent démunis. 
Je n’ai jamais perdu d’enfant dans le sens ou aucun de mes enfants n’est décédé mais je ne saurai dire ce qui est pire. Comment faire le deuil d’un enfant bien vivant mais qui s’est fait retourner le cerveau de manière abjecte et ne veut plus vous voir pour des raisons infondées et grotesques ? Comment se réjouir des fêtes de fin d’année ?

Fort heureusement dans une fratrie , tous les enfants ne sont pas touchés de la même manière. J’ai lu récemment le témoignage d’une mère victime d’un géniteur aliénant sur ses enfants, sur une fratrie de 6 enfants, trois seulement ne sont pas tombés dans le panneau du géniteur. Cette femme doit faire le deuil d’un enfant sur deux , quelle violence ! 

Tout ce que je peux vous conseiller pour éviter ce drame c’est de choisir avec beaucoup de soin la personne avec qui vous faites des enfants. Je pense que vous comprenez aisément pourquoi j’ai eu envie de créer la Détox Relationnelle pour vous aider à bien choisir votre partenaire. Ce choix va déterminer la vie que vous allez vivre, il est essentiel de ne pas se tromper. 
On compte une augmentation des suicides en fin d’année, notamment chez les parents et les enfants victimes du SAP , je veux vous inviter à oser parler de ce que vous vivez. Ne restez pas seul avec ça. Et je vous le rappelle , vous n’avez rien fait ! Vous n’êtes responsable QUE d’avoir choisi une personne manipulatrice avec qui fonder une famille et vous payez cette erreur très chère et vous la payez chaque jour de votre vie. Alors ça suffit , c’est une peine suffisamment grande pour ne pas vous auto flageller en plus. 
Votre enfant sait très bien au fond de lui, quel parent aimant vous faites. Il sait que vous l’aimez d’un amour inconditionnel, au point de respecter son choix de ne plus vous voir, alors que vous en souffrez chaque jour. Cessez de vous ronger le cerveau à vous en nuire la santé , vous êtes la victime de la plus crasse manipulation possible. Je suis certaine que vous avez fait tout ce que vous pouviez pour sauver la relation avec votre enfant. Je vous en supplie restez en vie ! Soyez le plus vivant possible, réalisez vos rêves, vibrez grand. Devenez la meilleure version de vous-même. Dites vous que l’on ne vit que des épreuves que nous sommes en capacité de transcender , alors regardez vous dans le miroir avec fierté et voyez quelle personne forte vous faites pour réussir à surmonter ça ! 
Il y a une pépite géante de sagesse et d’amour avec un grand A qui sommeille en vous, c’est sûr. Et même si vous ne la voyez pas encore, faites confiance à l’agenda de la Vie. L’univers croit si fort en vous qu’il vous en fait baver plus que les autres, en tout cas sur ce sujet. Alors redressez vous, relevez la tête et souriez. Votre vie n’est pas terminée. Elle n’est juste pas celle que vous souhaitiez. 


Faites le deuil des futurs que vous aviez projetés comme: être complice avec votre enfant, l’éduquer,lui transmettre vos valeurs, le voir grandir, le voir se marier, connaître vos petits enfants… En faire le deuil ne veut pas dire que ces futurs ne se réaliseront jamais, mais simplement que vous allez cesser de souffrir nuit et jour de cette dissonance cognitive qui vous dit que vous voulez une autre vie que celle que vous avez. Accepter le réel, va vous permettre de reprendre des forces car vous ne serez plus dans une lutte vaine et épuisante. Comme dirait Laurent Martinez, ce qui vous épuise c’est de refuser le réel, mais le réel est plus fort que vous. 

Bref, je vais m’arrêter là pour ce sujet dont on pourrait écrire des centaines de pages. Je voulais juste vous rappeler que vous n’êtes pas seuls. 

Désolée, pour une fois je n’ai pas réussi à glisser des notes d’humour , mais rien ne me fait sourire dans ce sujet.
Merci pour votre lecture, n’hésitez pas à partager ce texte autour de vous qui permettra peut-être à certaines personnes de mettre des mots sur ce qu’elles vivent, ce qui est un premier pas pour s’en sortir. Et surtout ne restez pas seuls et osez vous exprimer sur ce sujet, vous n’avez rien fait de mal.

Avec tout mon Amour
Durgâ 

ps: dites moi si un live sur ce sujet pourrait vous intéresser. 

Fin de vie et mauvais sorts…

Tu me connais quand j’aborde un sujet , j’aime bien mettre les pieds dans le plat, alors on y va: aujourd’hui je veux te parler du respect de la fin de vie d’autrui. Une de mes proches est aujourd’hui dans une situation dramatique, cela fait des années que la vie lui semble trop difficile, elle a vécu des situations , des chocs traumatiques, dont elle n’arrive pas à se remettre. Elle a été « aidé » par des professionnels de la médecine , de la psychiatrie, a pris des traitements censés anesthésier son mal être et qui n’ont en fait que enfoui sa joie de vivre encore plus profond. Je veux vous en parler car son cas est loin d’être isolé.

Combien de personnes, aujourd’hui , ont peur du lendemain ? Combien de personnes n’ont plus la force d’affronter le monde chaque matin et préfèrent rester au lit ? Combien ne trouvent le courage d’y aller quand même seulement avec des béquilles addictives ? Combien ont même l’illusion d’y arriver comme des grands mais sont obligés de picoler en rentrant le soir pour se remettre de leurs émotions et réussir à y retourner le lendemain ? Combien d’entre vous ont déjà pensé à mettre fin à leurs jours submergés par des problèmes qui paraissent insolubles , surtout quand on est épuisés ? C’est un sujet que je veux aborder car nous sommes ,en ce mois de décembre, dans la période de l’année la plus difficile moralement pour un grand nombre de personnes. Le taux de tentative de suicide augmente grandement en fin d’année.

Dans ce texte je ne vais pas parler des personnes qui tentent de se suicider suite à une rupture difficile ou autre évènement ponctuel dont on peut se remettre en aidant aidé de manière efficace par un entourage soutenant ou des thérapeutes éthiques et compétents. Je veux vous parler des personnes qui n’ont pas réussi à se responsabiliser depuis des années , qui sont incapables de prendre des décisions et qui à force de laisser la vie défiler se retrouvent avec un tel amas de complications qu’il est quasi impossible de dénouer les nœuds. Surtout si une médication qui anesthésie le cerveau de la personne lui a été prescrite depuis des années. Une personne est-elle libre de décider quand elle souhaite quitter la vie et de quelle manière elle souhaite le faire ? Il n’y a pas de bonne réponse à cette question, chaque vie étant unique.

Pour autant est-il juste de décider pour l’autre qu’il doit vivre à tout prix ? Je me demande. Je me souviens quand ma mère était en fin de cancer, tous les traitements avaient échoués ou en tout cas la chimio avait bien achevé de détruire son corps et de lui retirer toutes ses forces de guérison. Nous étions dans l’attente de la fin. Vous savez c’est le moment où vous vous mettez à faire des prières à n’importe quel dieu pour un miracle. Mais quelles sont les intentions de nos prières ? Sont-elles égoïstes au point de vouloir à tout prix que l’autre vive , peu importe dans quel état physique ou psychologique il se trouve ? Sont-elles altruistes et faites d’amour au point de souhaiter que l’autre vive ce qu’il souhaite , quitte à ce que son vœu de quitter cette vie de souffrance soit exaucé ? Je me souviens que ma mère a demandé à ce qu’on lui donne un médicament pour qu’elle s’en aille en douceur au moment qu’elle aurait décidé. Elle avait très peur de mourir mais cela la rassurait de décider du moment de la fin.

Malheureusement ma mère n’était pas un chien !

Cela aurait été plus simple, je l’aurais emmené chez le véto et la voyant souffrir de tout son corps et son âme, il lui aurait fait une piqure pour abréger ses souffrances , car c’est inhumain de laisser un animal souffrir de la sorte. Mais non, ma mère était humaine, alors des médecins et des politiciens ont décidé pour elle, qu’elle devait souffrir jusqu’au bout, sans une once de répit, mais comme on est pas des chiens on lui filait quand même de la morphine. Trop sympa !

Au pays des droits de l’homme, on ne peut pas décider de partir comme ou quand on veut. Je vous rassure, ils ont quand même décidé d’arrêter de l’alimenter et de l’hydrater jusqu’à ce que son cœur lâche, elle n’a donc souffert de tout son corps et son âme que 15 jours avec toutes les conséquences qu’une déshydratation entraîne…. C’est vrai que lui donner un médoc qui lui aurait permis de partir rapidement et quand elle le souhaite cela aurait été vraiment trop cruel !

Revenons à la personne dont je vous parlais au début. Elle a décidé de mourir , de quitter cette vie trop lourde à porter pour elle. Qui peut juger sa décision ? Personne n’est à sa place. Personne ne vit ses souffrances physiques quotidiennes. Personne ne sait ce qui encombre son esprit et pèse si lourd sur ses épaules. Personne ne peut l’aider car elle ne demande pas d’aide. Sinon c’est du sauvetage et c’est toxique.

Je sais d’avance que ce texte va faire réagir toutes les personnes qui ont le syndrome du sauveur, mais rappelez-vous qu’il y a exactement la même toxicité à être : victime, bourreau ou sauveur !

Par exemple pour ma mère: Les médecins se positionnant en sauveurs sans que la victime (ma mère) ne leur ait demandé, ils se sont en fait transformés en bourreaux , prolongeant des souffrances inouïes pendant 15 jours , au lieu de la respecter en tant qu’individu.

Aujourd’hui , la personne qui m’est chère et qui a décidé de partir est entre les mains de bourreaux qui se croient sauveurs. Je suis horrifiée de l’acharnement thérapeutique dont elle est victime, c’est à vomir. Elle ne parle quasi plus, elle est ferme sur sa décision depuis des mois, elle veut rejoindre le seigneur en qui elle croit profondément. Son corps et son esprit ont commencé à la lâcher depuis longtemps, elle veut juste être libre là-bas. Presque toutes les personnes qu’elle aime de tout son cœur sont déjà de l’autre côté et l’attendent. Malheureusement des humains ont décidé qu’elle n’avait pas le droit de décider de partir. Alors pour l’obliger à aimer à nouveau la vie….putain j’ai du mal à écrire ces mots tellement ça me donne la nausée…pour la forcer à revenir ici et maintenant et subir cette vie dont elle ne veut plus, ils lui mettent des électrodes dans le cerveau et envoient du jus…toutes les semaines !!! Je vous le jure ! Ca se passe en France, aujourd’hui ça a même un nom « la sismothérapie ou thérapie par électrochocs » et c’est exécuté par des bourreaux diplomés d’état qui justifient leur torture par la morale… Notons au passage que le taux de réussite n’est estimé qu’à 60 % , on est pas loin du pile ou face quand même et que de nombreux témoignages de personnes qui l’ont subi ont rapporté des souffrances atroces et inimaginables !

Je voulais également aborder une autre facette de ce sujet délicat: les sorts. Lorsque cette personne était dans le coma après une enième tentative de suicide , j’ai essayé de rentrer en contact avec elle par la pensée et lui ai dit aurevoir. Je l’ai invité à ne pas rester le cul entre deux chaises , ou entre deux mondes et de trancher. Soit elle revient ici et accepte de vivre pleinement cette vie, soit elle s’en va pour de bon, mais elle ne peut plus passer son temps à flotter entre les deux. Il était flagrant dans mon ressenti qu’elle ne souhaite qu’une chose de tout son cœur , c’est de partir et de se libérer de ce corps de souffrance. Mais je sens également que quelque chose l’en empêche.

C’est là que je me suis demandé si on ne lui avait pas jeté un sort. Quand je dis le mot sort, je sais que la plupart imagine quelqu’un en train de plumer une poule noire à la pleine lune et de faire des incantations en verlan !

Mais pas du tout , un sort c’est juste une phrase dite avec grande conviction et qui ne sort plus de la tête de la personne à qui vous l’avez dit ! Nous jetons tous des sorts et même souvent sans le vouloir. Votre prof de maths du collège,s’il vous a dit que vous seriez toujours nul en maths, vous a jeté un sort. Votre mère si elle vous a dit , dans un moment de colère, que vous ne serez jamais digne d’être aimé, vous a jeté un sort.

Et quand vous dites à une personne : « je te préviens si tu te tues, je me tue aussi » vous avez jeté un sort et tant que vous ne l’aurez pas levé , la personne à qui vous l’avez dit est bloquée avec ça et ne peux pas partir librement. Je vous invite par ce texte à mettre de la conscience sur les sorts que vous auriez pu jeter sans le vouloir. A vos proches: parents, enfants, amis, conjoints…

Je ne vais pas vous donner un exercice tout fait pour les annuler, faites comme vous voulez mais essayez de prendre un temps pour vous poser et demander à les annuler. Vous pouvez également vous libérer de ceux que l’on vous a jeté . Vous verrez les effets dans votre vie très rapidement.

J’espère que mon intention en publiant ce texte sur ce sujet si sensible, sera perçue de manière éclairée.

Sentez vous libre de le partager afin d’aider à lever un max de sorts et de rendre libres et souverains le plus d’humains possible.

Qu’ils aient le goût de continuer de vivre cette vie où qu’ils aient hâte d’aller dans la suivante, pourvu que ce soit sur le chemin de l’Amour et du respect.

Avec tout mon amour

Durgâ

Comment j’ai réussi à faire éditer mon livre ?

J’aimerai vous partager quelques moments clefs de cette belle aventure que je suis en train de vivre: la publication de mon livre. 

Ce livre j’ai commencé à l’écrire en 2017. Parfois j’écrivais pendant des jours sans m’arrêter et puis je n’y touchais plus pendant des mois. Entretemps j’évoluais intérieurement et quand je m’y remettais je n’avais plus envie d’écrire de la même manière. Alors je reprends tout , je réajuste et finalement n’avance pas tant que ça sur le contenu. Je crois que je me suis pas mal saboté sur ce livre pour ne pas aller au bout. Pour ne pas me confronter à l’échec et aux refus des éditeurs et à la fois ne pas me confronter à la lecture du public en cas d’édition. Il a vraiment fallu que ce projet mûrisse en moi. Je l’ai revisité sous toutes les formes possibles: journal intime, roman, cahier d’exercice….pour finalement être un témoignage sous forme de dialogue. 
Au début de ma relation avec Laurent, je lui ai proposé de m’aider à terminer ce livre. Nous nous y sommes donc mis à deux et en quelques semaines il était terminé. Je le remercie encore de tout mon cœur, pour ses heures de relecture et de corrections. 


Ensuite j’ai dû décider que mon livre était fini , ça aussi ce fût une étape importante. Décider que oui ça y’est c’est bon , il peut être lu par quelqu’un d’autre. En novembre dernier j’ai donc pris mon courage à deux mains , malgré mes peurs incommensurables et ma blessure de rejet , et j’ai contacté une quinzaine de personnes pour leur demander de lire mon livre. La seule chose que je leur demandais était de m’en faire un retour franc et honnête. J’ai donc choisi dans mes amis mais aussi dans des amis d’amis que je ne connaissais pas , des personnes au franc parler. A chaque envoi, j’étais mortifiée à l’idée que quelqu’un était en train de lire mon livre et dans le stress d’avoir le retour de la personne. Ce qui a été génial c’est que j’ai eu des retours de 3 lignes, d’autres de 4 pages, certains se sont concentrés sur les fautes, d’autres sur le vocabulaire ou les répétitions. Et grâce à tous leurs retours, j’ai pu peaufiner mon livre pour en livrer une version aboutie aux éditeurs. Surtout ce qui m’a porté dans leurs retours c’est que certains m’avaient prévenu qu’ils n’auraient certainement pas le temps de le lire de suite, m’avaient demandé d’être patiente et finalement sont revenus vers mois au bout de quelques jours en me confiant qu’une fois qu’ils avaient commencé à le lire , ils n’avaient pas pu s’arrêter. La plupart l’ont lu d’une traite et m’ont demandé quand est ce que je pourrais leur livrer la suite ! J’ai également reçu des retours sur ce que le livre avait pu leur apporter comme émotion ou prise de conscience, que lire mon histoire leur avait permis de faire des liens avec leur propre vie et avait occasionné des déclics. C’était génial à recevoir pour moi car c’est exactement pour cette raison que j’ai voulu écrire mon parcours de vie ! 


Il ne me restait plus qu’à tenter la grande aventure de l’édition, alors là, j’ai découvert un monde dont j’ignorais tous les codes. Je pensais naïvement qu’il me suffisait d’envoyer un mail avec mon bouquin en PDF et de faire une petite prière à l’univers pour que ça marche. Hum, comment vous dire… La première chose a été de recenser toutes les maisons d’édition qui ont une ligne éditoriale qui correspond à mon sujet. Ensuite il m’a fallu me renseigner sur toutes les exigences d’envoi de manuscrit pour chacune d’elles. J’ai découvert le mot synopsis, dans la phrase: « envoyez-nous votre synopsis, votre bio, votre manuscrit en pdf, une présentation de l’auteur et la raison pour laquelle on aurait envie de lire votre livre et tout ça en moins de 500 caractères. »

Aïe, comment vous dire que l’autosabotage et la part procrastinatrice en moi ce sont remis en place illico ! J’ai fait et refais ma présentation et mon synopsis des dizaines de fois pour coller à chaque fois aux exigences des maisons d’édition dans lesquelles je « postulais ». Ce fut laborieux mais très formateur. Savoir se décrire et décrire ses intentions en quelques lignes, voir quelques mots est un exercice très intéressant. En février, j’ai pris des jours et des jours a envoyer mon manuscrit à près de 30 maisons d’éditions. La plupart annoncent répondre aux demandes sous 3 mois, 6 mois ou même jusqu’à 12 mois ! Alors il a fallu que j’enclenche la fonction patience dans mon cerveau, ce qui n’est pas très simple pour moi ! Au bout de 3 jours , j’ai eu trois retours de maisons d’éditions qui m’annonçaient qu’elles ne liraient pas mon livre car soit elles n’éditaient pas de témoignages ou bien qu’elles en avaient déjà reçu assez pour cette année et me proposant de retenter l’an prochain. Sur les 30 que j’avais contactés ce sont les seuls retours que j’ai eu à ce jour. Je pense en fait que j’avais mal cerné les lignes éditoriales des éditeurs et qu’aucun n’a lu mon manuscrit. 


En août dernier, prise dans tellement de projets que j’en avais oublié la notion de temps, je me suis rendue compte que les 6 mois étaient largement passés et qu’il était clair que je n’aurais plus de retours des éditeurs. Je m’étais de toute façon dit que si je ne trouvais personne pour m’éditer, je passerai en mode auto-édition donc même si j’avais une pointe de déception liée à la distribution que permet un éditeur, je me préparais à faire les choses par moi-même.
Fin août, Laurent m’emmène en week-end surprise en Bretagne pour mon anniversaire , je suis contente de sortir le nez de tous mes projets et d’aller m’aérer l’esprit.

Nous passons deux jours merveilleux et sur le chemin du retour, je dis à Laurent: « c’est bizarre nous sommes le 29 août et je n’ai pas encore eu de signe de ma mère aujourd’hui ». Le 29 août est la date « anniversaire » de sa mort et normalement elle me fait un petit signe tous les ans depuis 10 ans.

Pendant tout le weekend nous ne captions quasi aucune radio sauf une radio bretonne où ils parlaient en breton, ce que j’ai adoré d’ailleurs. Là, nous roulions sans que l’autoradio ne capte rien quand tout à coup une chanson de Barbara se fait entendre. Non, pas une chanson, LA chanson de Barbara « Rémusat » qui me relie à ma mère depuis 11 ans aujourd’hui et dont je parle dans mon livre ! Je souris et confie à Laurent qu’ils sont quand même super forts là-haut ! La chanson se termine et l’animatrice radio annonce qu’elle accueille deux écrivaines dans son émission qui viennent de sortir leur premier livre. Elles y racontent leurs chemins de vie et les secrets de famille. Je suis bluffée par cette synchronicité, nous écoutons toute l’émission qui s’arrête pile quand nous arrivons chez nous. Je prends ça comme un signe et je cherche de nouvelles maisons d’édition. Cette fois je vise celles qui éditent des témoignages, j’en choisis trois seulement. Je me dis que je tente ces trois-là et si je n’ai pas de réponses d’ici trois mois, alors je m’auto-édite.

 Il y en a une qui me parle particulièrement, les éditions Maïa. Je trouve que leur façon de s’adresser aux auteurs sur leur site est pleine de bienveillance et d’humanisme , ce qui n’est pas légion dans cet univers si fermé. Alors je commence par eux. Au bout de quelques jours, je reçois un mail me disant que le synopsis leur a plu et qu’ils vont donc envoyer mon manuscrit à leur comité de lecture. Je suis en joie et en même temps je flippe car cette fois si on me dit non, ce sera après lecture donc ça fera surement mal à mon égo. 


Finalement en moins de 10 jours, ils me confirment qu’ils veulent m’éditer et me proposent un contrat !

Wouah je n’en reviens pas et explose de joie ! Je prends le temps de demander à mes amies déjà éditées ce qu’elles pensent des termes de mon contrat , tout semble très correct. Il y a juste une close qui me pose question, c’est sur les sujets ou même la façon dont je dois m’exprimer, alors je demande à recevoir un coup de fil pour éclaircir ce point. Je demande si je reste bien libre de pouvoir être moi-même sans conditions , ni contrainte et que je peux continuer d’aborder tous les sujets que je souhaite sur ma page. On me confirme que je ne dois rien changer, je dois juste être vigilante à avoir un vocabulaire correct pendant la promo de mon livre. Ouf, me voilà rassurée car je ne peux pas être dézingueuse de tabou si je suis censurée.

Alors je saute dans le vide et signe !

Ce qui est dingue c’est qu’une heure après avoir signé avec les éditions Maïa , la deuxième maison d’édition à laquelle j’ai écrit me propose elle aussi un contrat ! Je n’en reviens pas, ils me confient même que mon livre à été qualifié de: « un voyage initiatique que la plupart des lecteurs ont envie de découvrir et pour cela il présente un intérêt véritable. À cela, ajoutons que votre style est limpide, que vos descriptions sont fines et que l’ensemble est parfaitement cohérent. » 
Voilà, mon égo regonflé à bloc ! 


En lisant le contrat de la deuxième maison d’édition , je me rends compte que j’ai bien fait de signer avec les éditions Maïa car les conditions sont bien meilleures. 
Certaines maisons d’éditions publient à compte d’auteur (l’auteur doit payer la fabrication de son livre) ou d’éditeur (c’est la maison d’édition qui finance la fabrication).

Conseil : certains contrats se font passer pour des comptes d’éditeurs mais dans les petites lignes, l’auteur s’engage à acheter des dizaines, voire des centaines d’exemplaires de son livre, ce qui revient à ce que ce soit lui qui paye, alors lisez bien tout avant de signer.


Alors voilà, la suite vous la connaissez, avec les éditions Maïa , je n’ai pas à acheter des centaines de mes livres, c’est bien un compte d’éditeur mais c’est la campagne de précommande (comme chez beaucoup de maisons d’édition) qui va déterminer l’avenir de mon livre. 
La campagne était de 990 euros et en moins d’une semaine vous avez explosé les scores avec aujourd’hui une cagnotte qui est à 1151 euros !! Vous n’imaginez pas comme c’est incroyable pour mon petit cœur de recevoir tout ce soutien de votre part , je suis immensément touchée ! 


Je me suis complètement mise à nue dans ce livre, zéro tabou, je vous livre tout et de savoir que déjà 55 personnes vont lire mon livre et avoir accès à cette vision si intime de ma vie me fait tout drôle et en même temps je brûle d’impatience d’avoir vos retours ! 
Grâce à vous mon livre va être distribué dans 450 librairies c’est fabuleux ! Mais vous pouvez encore m’aider car si nous atteignons les 150 % de la cagnotte, à savoir 1480 euros, mon livre sera alors distribué dans 1000 librairies ! 
Alors je vous invite à jeter un coup d’œil aux contreparties si vous voulez me soutenir, je pense qu’on peut y arriver, j’y crois de tout mon cœur ! N’hésitez pas à partager ce post, pour faire connaître mon livre cela sera également d’un grand soutien. 
https://www.simply-crowd.com/produit/la-vie-est-un-trampoline/?fbclid=IwAR2cnuPGy-kQEw0sIKKlDlPsOX2dVSQP3I0z246Dq0mfhBt-uhK9inUvED4


J’espère que ce post vous éclairera d’une façon ou d’une autre, je sais que nous sommes très nombreux à écrire et à avoir un manuscrit dans le fond d’un tiroir alors je souhaite vous dire , allez y ! Lancez-vous , vous n’avez rien à perdre ! Sautez dans le vide et regarder vos ailes se déployer . 

Avec tout mon amour et ma gratitude
Durgâ 

Photo par Stéphanie François photographe

Femme sauvage ou dépendante affective ?

On nous parle régulièrement de femmes sauvages, surtout dans le new age, qui n’ont besoin de personne et sont libres. Alors oui , la femme sauvage existe bel et bien mais parfois certains comportements de femmes qui se prétendent sauvages, très indépendantes ou féministes engagées sont en fait pathologiques d’une dépendance affective non dépassée.

Je vous parle de ça car moi aussi je suis passée par là, sur une période de deux ans , j’étais la nana la plus indépendante qui soit selon moi ! Je m’occupais seule de mes enfants, je n’avais aucun soutien financier de leur géniteur , je travaillais en tant que salariée et je montais mon entreprise en même temps, en plus j’avais des plans culs sans prise de tête ! Je me sentais comme une vraie warrior ! Et pourtant je vivais ma dépendance affective à fond sans m’en rendre compte.

En effet, ma dernière relation amoureuse s’était terminée de manière assez moche, mon copain m’avait largué par mail dans une lâcheté sans précédent ! Je me souviens encore très bien de la sensation de mon cœur qui se brise en mille morceaux. Cela faisait tellement mal… Une douleur dont on croit au début qu’elle ne guérira jamais.

Le plus simple dans ces cas-là est de verrouiller son cœur et de faire en sorte que plus personne n’y rentre.
C’est comme ça que ma vie de femme libertine et indépendante à débuté. Une partie de moi savait très bien que ce n’était pas ce à quoi j’aspirais. Au fond de moi, l’idée du couple sain et respectueux était toujours là mais cela me semblait trop risqué de tenter quoi que ce soit dans ce sens.
Généralement, c’est là qu’on tombe dans les schémas de répétitions à ne tomber que sur des « connards » parce que c’est plus sûr. Si un gars gentil nous fait de l’œil , on s’auto-convainc qu’on à une préférence pour les bad boys et que de toute façon on va faire souffrir le gentil donc c’est pas la peine.

Quelles conneries on peut se raconter quand même ! En fait le truc c’est que le gentil nous fait flipper parce que si on baisse la garde 5 minutes, on risque de s’attacher et alors là ce serait prendre le risque que la relation s’arrête un jour et que ça nous fasse super mal à notre petit coeur encore meurtri de la dernière fois. C’est la forme « distant saboteur » de la dépendance affective.
Il est beaucoup plus appréciable pour l’égo de se déclarer ; femme indépendante ou sauvage qui n’a besoin de personne et n’a peur de rien. Ouai ça en jette !
Il m’a fallu deux ans pour sortir de cette spirale, pour refaire confiance et enfin tenter la relation au risque de me gauffrer la tronche si ça marche pas. Et vous savez quoi ? ça n’a pas marché et c’est moi qui y ai mis fin au bout de deux ans de relation chaotique. J’aurais clairement dû faire la détox relationnelle avant de le choisir celui-là, cela m’aurait permis de ne pas choisir un indéterminé !
Bref, en tout cas c’est moi qui l’ai quitté et mon coeur était toujours sain et sauf. Surtout c’est grâce à ce risque que j’ai pris que j’ai pu conscientiser ce que je voulais vraiment dans une relation de couple et ce sont toutes ces conscientisations qui m’ont amenées à être prête à rencontrer Laurent. Mon dieu quelle joie de lui avoir ouvert mon coeur en entier, sans aucune retenue et avec une confiance absolue, c’est ce qui donne la profondeur de notre relation aujourd’hui.

J’entends aussi souvent des personnes me dire: oui mais moi je veux d’abord dépasser ma dépendance affective seule avant de me mettre en couple. Il faut traduire: je veux vivre seul(e) , ne compter sur personne et une fois que je saurais que je suis capable d’être seul(e) je pourrais être avec quelqu’un.
Hum, ouai pourquoi pas. Mais je pense qu’on ne parle pas de la même chose. C’est comme si tu me disais : je m’entraîne à nager sur la pelouse à côté de la piscine pendant un temps et après je saute dans l’eau. On est d’accord que tant que tu n’auras pas sauté dans l’eau , tu ne pourras pas savoir nager. La relation c’est la piscine, alors entraîne toi autant que tu veux tout seul hors de l’eau, tu avanceras sur beaucoup de choses mais pas sur la dépendance affective.
Il me semblait important d’aborder le sujet de la dépendance affective sous l’angle du distant saboteur car c’est selon moi la forme la plus répandue.

Je ne compte plus le nombre de personnes qui, parce qu’elles vivent seules et ne sont pas engagées dans une relation claire, s’illusionnent de ne pas souffrir de dépendance affective. Et je les vois compenser cette dépendance avec leurs enfants, leurs animaux ou des plans culs en pensant être indépendantes et libres. Il est grand temps d’ouvrir les yeux.
N’hésite pas à me dire en commentaire si ce texte a résonné en toi .

C’est ce qu’on vous propose de faire les 5 et 6 juillet prochain lors de notre soin collectif sur la dépendance affective:

Mardi 5 juillet 2022 : Soin collectif à distance sur la dépendance affective

Mercredi 6 juillet à 20h30 : Direct avec Durgâ & Laurent Martinez

Soyons clairs : ce soin et ce direct auront peu de chance de t’aider à dépasser une dépendance affective entièrement. Ca n’est pas l’objectif ! L’objectif est de rendre si clair le fondement de ta dépendance affective que tu pourras sérieusement envisager d’agir efficacement pour la transcender.

Tu pourras aussi prendre du recul sur les émotions qu’elle induit afin d’éviter de polluer tes relations. Vivre un affectif immature intérieurement est une chose. Mais les décisions que nous prenons pour nos relations est autre chose. L’un n’a pas à dépendre de l’autre. Nous te montrerons !

Nous observons que, le plus souvent, la dépendance affective n’est surtout pas comprise.

Chacun voit les conséquences, les souffrances, les toxicités mais peu d’entre nous voient la source, la structure de ce phénomène psychologique très fréquent dans notre société et qui abime tant de relations, fondant nos schémas de répétitions parfois ultra toxiques. Par exemple, la dépendance affective est souvent imaginée comme un comportement fusionnel, incapable de vivre seul. Oui, c’est ceci mais pas seulement.

Au contraire, la plupart des dépendants affectifs sont en fait fuyants, ont peur de s’engager et sabotent les relations qui deviennent importantes. La peur d’être rejeté/e, quitté/e, trahi/e, pas autant aimé/e que l’on pense aimer… prend le dessus et empêche tout accomplissement relationnel. Nous regarderons aussi que la dépendance affective ne se cantonne pas aux relations sentimentales.

TARIF : Il est en Conscience, c’est à dire que chacun décide du prix qui lui semble juste pour bénéficier des compétences de 2 thérapeutes. Le prix minimum pour s’inscrire est de 18€

Contacter Laurent pour toute question et pour l’inscription (il est important de fournir un numéro de téléphone car il y a parfois des ratés avec les mails) : http://etre-humain.net/contact/

Alors à très vite !


ps: j’ai conjugué cet article au féminin mais il est évident qu’il en est de même pour les hommes 😉

Durgâ

La connerie binaire

Texte un peu long certes, mais il m’était impossible de le découper sans qu’il ne perde du sens. Merci d’avance pour votre lecture.

Envie de mettre les deux pieds dans le plat aujourd’hui. Vous me connaissez, j’aime aborder les sujets tabous, qui sont la gangrène de notre société selon moi. Mais cette fois je vais aborder un sujet non seulement tabou mais dangereux. Oui dangereux, car c’est un sujet qui anime une haine chez beaucoup et fait ressortir énormément de violence.

Alors j’annonce que dans ce texte il y aura peut être des amalgames, des manques de nuances, des mots qui ne sont pas ceux autorisés par la dictature du non-genre qui s’installe et je m’excuse d’avance si je froisse qui que ce soit.

Mon intention est juste d’exposer mes questionnements et réflexions. Il est évident que je ne détiens aucune vérité.

Maintenant que ça c’est posé, je plonge dans le vif du sujet.

Je suis née en 1985, autrement dit je suis de la vieille génération qui a connu la vie sans ordinateur, ni internet et sans portable. Les jeunes d’aujourd’hui ont peut-être du mal à réaliser ce que cela signifie. Cela veut dire qu’en dehors des gens de notre village et de nos potes, notre ouverture sur le monde se résumait à la radio, la télé, le journal et l’école. C’était hyper réduit.

Par exemple, lorsque j’avais 9 ans et que je me posais des questions d’ordre spirituel, j’avais le choix entre la bibliothèque municipale de mon village, rayon « religion » et mes cours de catéchisme pour espérer trouver des réponses. Autant te dire que je n’ai pas eu les réponses que j’attendais, rien de spirituel là dedans.

Je ne pense pas que tu mesures à quel point à l’époque il pouvait y avoir des visions du monde différentes selon là où tu vivais. Je le remarquais lorsque je partais en vacances dans une autre région de France. Les discussions étaient souvent différentes, les problématiques de vie n’étaient pas les mêmes. Alors je te raconte pas les découvertes de dingue, la première fois que je suis allée en Allemagne !

Aujourd’hui, on peut se comprendre avec des personnes du monde entier et c’est génial ! On peut échanger sur des tas de sujets communs, peu importe que l’on vive sur tel ou tel continent. On vit tous des épreuves communes. L’envers du décor c’est que l’on perd en nuances d’opinions. Partout où tu vas aujourd’hui et peu importe le sujet, il y a les anti et les pro. C’est tout ! Et je trouve ça extrêmement triste et dangereux.

La pensée unique est un fléau mondial. Tout le monde se croit expert en tout et les pensées sectaires n’ont jamais été aussi virulentes. La pensée mondialiste est dirigée de manière assez obscure selon moi. L’évolution de notre société est manipulée par un agenda dont nous ne savons rien des tenants et des aboutissants. Sous couvert d’évolution et de progrès nous tombons dans des travers de divertissement sans nous en rendre compte.

Je me souviens qu’adolescente, j’étais en colère contre cette société patriarcale. J’en avais ras le bol qu’on me dise que je ne peux pas devenir pilote de chasse ou sniper car ce sont des métiers d’hommes. J’en avais ras le bol qu’on laisse mes frères avoir un solex et faire du stop quand on me l’interdisait car « c’est trop dangereux pour les filles ». Le problème n’était pas que ce soit dangereux parce que j’aurais été trop conne pour savoir me servir d’un solex. Non c’était estimé dangereux car un connard pouvait débarquer de n’importe où, me kidnapper et me violer et moi avec mes petits bras tout maigres, je n’aurais rien pu faire.

Je détestais qu’on bride ma liberté à cause de quelques dangereux mecs libidineux.

Ma mère était féministe. Son discours était clair : hors de question de se faire entretenir par un mec, il faut avoir un métier et être indépendante. Elle a bossé toute sa vie, c’est elle qui payait tout et elle ne cuisinait pas. C’est mon père ancien démineur à la retraite qui s’occupait de mon frère et moi et qui cuisinait à la maison. J’ai grandi avec ce modèle familial « progressiste ».

Je me sentais féministe moi aussi, comme ma mère. Je ne voyais pas comment une femme pouvait ne pas être féministe, ça n’avait pas de sens pour moi. Et puis finalement, j’ai eu des enfants et là, il s’est passé un truc.

J’ai décidé de devenir mère au foyer pendant plus de 3 ans pour m’occuper d’eux. J’avais l’habitude de décevoir ma mère sur beaucoup de points depuis toujours mais là, c’était la honte ultime pour elle. Un jour, elle m’a dit avec une haine incroyable dans le regard qu’elle ne comprenait pas que je fasse ça, qu’elle ne m’avait pas élevée comme ça. Que je n’étais qu’une femme entretenue par son mec et qu’elle désapprouvait complètement mon choix. Ce jour-là a été une énorme claque !

Je comprenais bien qu’il était important que les femmes aient obtenu le droit de vote, le droit de travailler, divorcer, avoir un compte en banque….même si aujourd’hui on sait par qui a été créé le féminisme, mais bon ça c’est encore autre chose. Mais ce que je ne comprenais pas c’est que je ne puisse pas avoir le choix de ce que je veux vraiment. Comme si toute décision dans ma vie était politique.

C’est ce jour-là que les féministes ont commencé à me casser les couilles ! Ah non mea culpa, je ne peux pas dire ça je suis une femme. C’est ce jour-là que les féministes ont commencé à me casser les ovaires !

Depuis j’ai lu beaucoup de livres de femmes qui se prétendent féministes, des personnes connues que l’on voit comme des portes drapeaux du progrès féminin, qui se revendiquent héritières des sorcières brûlées sur les bûchers. Et je dois dire que j’ai été plutôt déçue.

Tout ce que j’y ai trouvé c’est de la colère et de la haine envers les hommes. Une animosité de dingue envers le sexe « opposé ». Mon dieu comme je comprends cette colère, comme je peux comprendre cette haine du bourreau phallique. J’ai moi même subi des agressions sexuelles et il n’y a pas une journée où je ne m’inquiète pas pour ma fille de 14 ans.

Pourtant jamais, oh grand jamais, je ne lui inculquerai la haine des hommes. Sinon, nous avons tous perdu et nous ne valons pas mieux qu’eux. Je n’ai envie d’émasculer personne, j’aimerai simplement éduquer dans le sens du respect.

Souvent les femmes qui crient au scandale de ne pas être respectées par les hommes, n’ont aucun respect pour ces derniers. Comment peut-on condamner toute la population d’un sexe particulier pour les agissements de quelques uns ? Même si on est d’accord qu’ils sont extrêmement nombreux.

Certaines se déclarent libres et indépendantes juste parce qu’elles baisent à tout va en n’ayant rien à foutre de celui sur lequel elles s’assoient. Elles prennent les mecs pour des bites comme certains mecs prennent les femmes pour des trous. C’est ça le progrès ? Le féminisme c’est du machisme au féminin alors ?

En fait t’es pas féministe quand tu fais ça. T’es juste une nana en souffrance qui n’a pas encore géré son problème de dépendance affective et qui se la joue distante saboteuse par peur de souffrir !

Non merci, je préfère être humaniste.

J’ai vu arriver il y a quelques années le début de l’écriture inclusive. Au début j’ai trouvé ça génial ! Je me souviens à la ZAD où j’allais souvent, la radio et le journal étaient tous au féminins. Par exemple quand les gendarmes arrivaient, au lieu de dire: attention ILS arrivent. Cela donnait : attention, ELLES arrivent ! J’adorais ça ! J’avais l’impression d’être à l’aube d’un nouveau monde, plus juste et plus intelligent.

Et puis finalement ça m’a rapidement saoulée. Les hommes n’appréciaient pas d’être exclus. Comment leur en vouloir, on a vécu la même chose quand on nous disait à l’école que le masculin l’emportait sur le féminin. Je pense qu’on a toutes trouvé ça dégueulasse. J’entendais certaines femmes leurs dire que tant pis pour eux, que c’était à leur tour d’en chier et de se sentir exclus.

Œil pour œil. Je n’aimais pas ça. Il est où le progrès là ? Est ce que les nanas vont devoir violer des mecs pendant des siècles maintenant pour qu’on se sente à égalité ?! C’est quoi le truc, je ne comprends pas bien.

Ensuite est arrivé le « iel », c’est une bonne idée même si je trouve ça chiant. Mais je suis peut-être un peu vieille, il me faut un temps d’adaptation plus long. Je vois bien que pour mes enfants c’est super naturel.

Ma fille a une camarade de classe qui est née fille mais qui se considère garçon. Elle m’en parle naturellement comme son copain Marie. Je lui ai demandé s’il y avait beaucoup de personnes dans son collège qui s’estimaient être d’un autre sexe que celui avec lequel elles sont nées. Rien que dans sa classe, il y en a deux. Je lui ai demandé comment ça se passait à l’école, comment elles étaient traitées par les autres. Elle m’a répondu qu’il y avait beaucoup de respect de la part des autres élèves et même des professeurs. Mais j’ai appris que les parents de Marie ne sont pas au courant que leur fille se sent garçon. J’ai eu du mal à concevoir que tout le collège soit informé et agisse en fonction sans que les parents ne le sachent.

Apparemment, Marie se sentait déjà plutôt de genre masculin depuis l’enfance mais c’est depuis qu’il s’est fait agressé sexuellement l’an dernier par une camarade de classe lesbienne qu’il a accéléré son processus intérieur de changement de genre.

J’ai toujours été ouverte sur le sujet, mes enfants savent qu’ils peuvent me parler de tout, je n’ai pas de tabou. Quand ma fille était petite, sa couleur préférée était le bleu. Elle voulait tout en bleu, les habits, les jouets et elle rêvait d’avoir un jour une maison bleue. Je me souviens très bien de toutes les personnes qui croyaient qu’elle était un mec juste parce que je ne l’habillais pas en rose. Pathétique !

Après mon fils est né et lui ne jurait que par les arcs en ciel ! Pendant longtemps il m’a réclamé un t-shirt avec un arc en ciel, il avait à peine 3 ans à l’époque.

Mais son père a refusé: Hors de question d’avoir un fils pédé ! ( je vous rassure, depuis j’ai quitté ce gros connard d’arriéré du bulbe !)

Mon fils adorait jouer avec les poupées de sa sœur qui était comme neuves car elle, cela ne l’a jamais intéressée. Elle a toujours préféré faire des puzzles ou jouer aux échecs. Je me souviens là encore des réflexions désobligeantes des vieilles bourgeoises nantaises quand elles se rendaient compte que le p’tit bout en train de jouer avec une poupée au parc était un garçon.

Je disais à mes enfants, vous savez quoi : on les emmerde ces vieilles connes aigries !

Depuis qu’ils sont tous petits, j’ai toujours demandé à mes enfants quand on évoquait les amourettes d’école : et toi , tu as un amoureux ou une amoureuse ? Que ce soit ma fille ou mon fils. Je n’ai jamais voulu présupposer de leur hétérosexualité. Je n’ai jamais voulu les diriger dans un sens ou dans l’autre, simplement leur ouvrir le champ de tous les possibles. Qu’ils sachent qu’ils ont le droit d’être qui ils veulent et que tout est ok.

En ce moment je ne sais pas si vous avez remarqué mais il y a une propagande massive du genre ou plutôt du non-genre. Et je dois dire que cela me questionne. Oh j’en vois déjà venir avec leurs gros sabots prêts à me traiter de transphobe ou je ne sais quel terme à la mode. Alors avant de te faire un nœud aux couilles ou au clito, laisse moi finir de m’exprimer au lieu de déjà te faire un avis aussi vif et tranché qu’une épisiotomie !

Je parle de propagande parce que c’est un fait. Il suffit de voir le phénomène sur les réseaux, dans les séries, les journaux… On nous amène à penser d’une certaine façon et si on se questionne ou que l’on est mesuré, on se fait lapider sur la place publique. Ils ont déjà fait ça avec le féminisme, l’écologie, l’homosexualité et le covidisme.

En ce moment les thèmes de la propagande mondialiste sont la guerre et la théorie du non-genre. Alors tout est fait, à tous les niveaux pour que vous acceptiez la version mondialiste qui vous dit ce que vous devez penser. Si vous n’abdiquez pas à la pensée unique de masse, vous êtes alors un individu dangereux et on lâche les haters de la mafia financière contre vous pour vous exterminer socialement. Mais j’y reviendrai plus tard.

Je ne vais pas aborder le sujet de la guerre ici, vous savez déjà ce que j’en pense. Je vais parler du sujet encore plus épineux de la théorie du genre ou du non-genre, je ne sais pas ce qu’il est politiquement correct d’écrire.

J’ai découvert beaucoup de nouveaux termes ces dernières années sur les sites de rencontre : hétéro, bi, gay, lesbienne, trans, queer, pansexuel, asexuel, sapiosexuel, demisexuel, lithsexuel, autosexuel, intersexuel…. Là ce ne sont pas des genres hein, mais des orientations sexuelles.

Même si personnellement le terme de sapiosexuel m’a toujours fait marrer. C’est vrai, qui ne l’est pas ? Enfin peut-être que certains sont attirés par le manque d’intellect chez l’autre, mais dans ce cas je pense qu’on devrait plutôt créer une case pour ces gens là non ? Abrutisexuel ?

Je devais avoir dix ou onze ans quand la transexualité est arrivée dans ma vie. On était donc autour de l’année 1995 ! Je ne sais pas si tu te rends compte qu’à l’époque tu ne pouvais même pas dire que tu étais homo sans danger, alors trans !

Un ami de mes parents, un immense mec super baraqué qui était maréchal ferrant, marié, deux enfants, a annoncé un jour à sa femme et ses enfants qu’il se sentait femme à l’intérieur. Il avait plus de cinquante ans et représentait physiquement la masculinité à son maximum. Il lui a fallu beaucoup de courage pour oser sortir du silence mais s’il ne l’avait pas fait, il aurait certainement fini par se suicider.

Je l’ai vu tout perdre. Sa femme, ses enfants, sa maison, tous ses amis, ses clients. Sa vie est devenue un désert dont les frontières étaient faites de rejets. Alors mes parents ont été là pour lui.

On a toujours accueilli toutes sortes de personnes chez nous, la porte était toujours ouverte et des personnes pouvaient débarquer n’importe quand. Mes amies appelaient souvent ma maison : la cour des miracles !

Alors lui, est venu régulièrement pendant plus d’un an. Il passait souvent le dimanche soir, presque chaque semaine, selon son besoin de soutien. Il a rapidement commencé sa transformation. On ne savait jamais quand ni comment il allait arriver. Parfois ce grand gaillard dégarni portait une perruque blonde et une barbe. La semaine suivante il arrivait en mini jupe, faux ongles peints en rouge et maquillage mais sans perruque.

Je me souviens que pour la petite fille que j’étais c’était intriguant.

On a pu suivre de très près toutes les étapes de sa transformation. La pilosité qui diminue, la poitrine qui pousse, la voix qui change. Lors d’une de ses visites il nous a expliqué que quand il était petit, sa grand mère l’habillait en fille et lui mettait une perruque blonde. Elle avait toujours voulu avoir une petite fille, alors elle le travestissait en fille. Il n’en avait pas souffert selon lui, mais ce qu’il en a retenu c’est que quand il était garçon il ne recevait pas d’amour. Par contre, quand il se travestissait alors il était digne d’être aimé. A priori la grand mère a fait ça pendant plusieurs années, à chaque fois qu’il allait en vacance seul chez elle.

Je ne pouvais pas m’empêcher de me demander ce qu’aurait été sa vie avec une autre grand mère.

Aujourd’hui, je me dis que j’aurai adoré qu’il fasse une échelle émotionnelle. Peut-être qu’en transcendant son identité virtuelle cela aurait changé quelque chose dans son parcours de vie ?

Il s’appelait Sylvain mais demandait désormais qu’on l’appelle Sylviane, ce que nous faisions. En dehors de nous et de notre maison, le seul endroit où elle (donc) recevait de l’écoute et du soutien était avec une bande de travestis et de prostitués de Nantes. Ses copines comme elle les appelait.

J’étais heureuse de savoir qu’elle avait trouvé des personnes ouvertes d’esprit et respectueuses de sa personne avec qui échanger. Elle s’est formée pour devenir coiffeuse. Après plus d’un an de transition et de transformation physique. Sylvain le maréchal ferrant est devenu Sylviane la coiffeuse.

Et du jour au lendemain, elle a disparue de nos vie. Je ne l’ai jamais revue.

Longtemps je me suis sentie en colère. Nous l’avions toujours accueillie sans jugement, nous l’avons nourrie, écoutée, épaulée, soutenue même quand ce n’était pas le moment pour nous. Nous remettions nos projets à plus tard quand elle débarquait à l’improviste et du jour au lendemain plus aucune nouvelle.

Ce n’est que beaucoup plus tard que j’ai compris, qu’elle avait eu besoin de commencer sa nouvelle vie sans les personnes qui l’avaient connue homme.

La transsexualité n’est revenue dans ma vie que dix ans plus tard.

En 2005, je bosse sur Paris et je m’entends super bien avec une de mes collègues. Louise. Elle est lesbienne et est en couple avec sa copine depuis quelques années. Elles nagent dans le bonheur.

Un jour pourtant la copine de Louise lui annonce qu’elle se sent homme à l’intérieur et qu’elle souhaite entamer une transition physique. Leur couple est solide et Louise décide d’épauler sa compagne dans cette transformation radicale. Chaque jour, au travail on évoquait ce sujet, les questionnements que cela induit, les inquiétudes. Les problèmes physiques liés aux changement hormonaux. On discutait beaucoup du fait d’aimer une personne pour son âme et non pas pour son enveloppe physique. Mais on se demandait également quelles sont les limites de cet amour. La copine de Louise s’est fait opérer pour avoir un pénis.

Elle me raconte tout de l’opération. Elle peut bander mais doit anticiper le rapport sexuel et appuyer sur une petite pompe pour gonfler son phallus. Par exemple, je ne sais même pas si je dois dire il ou elle car j’ignore sa volonté sur la question. Le souci c’est que, sexuellement, il ne sent plus rien. Ce n’est pas ce que lui avait annoncé les médecins. La libido non plus n’est plus là. Mais ce n’est pas tout. Louise qui est lesbienne, ne se sent plus attirée par son partenaire. Le couple bat de l’aile puis se sépare.

Je vous raconte ça, juste pour vous partager le peu d’expérience que j’ai sur le sujet. Je comprends totalement que l’on puisse se sentir mal dans son genre d’origine ou que l’on se sente non genré.

Pour ma part, petite je me sentais garçon. Je ne comprenais pas ce que je foutais dans ce corps de fille et ça m’agaçait. Et si on m’avait ouvert la possibilité de changer de sexe à 7 ans, il est certain que j’aurais sauté sur l’occasion, pensant naïvement que cela règlerait tous mes problèmes, puisque je serais enfin du bon côté de la société !

Finalement plus tard, j’ai compris que je vivais encore beaucoup de souvenirs de mon incarnation précédente où j’étais un homme allemand. Parce que oui en effet, je me demandais ce que je foutais dans ce corps de fille mais je me demandais encore plus pourquoi j’étais née en France et non pas en Allemagne. Cela agaçait tellement ma mère, toutes ces questions à la con !

Aujourd’hui je suis tellement heureuse d’être une femme même si c’est un bordel hormonal sans nom ! Ah non pardon, c’est vrai, je n’ai plus le droit de dire que je suis une femme.

Je dois me définir en personne à clitoris. C’est ça ? Et donc ma pote excisée, elle est quoi ? Un personne à demi-clitoris ?! Vous allez aller encore loin dans votre délire sémantique ?

Non parce que je voudrais revenir sur ce point quand même. Aujourd’hui on doit faire super gaffe à ce qu’on raconte, sinon on reçoit des menaces de mort. Si, si je vous jure !

Si vous dites « lui » ou « elle » en désignant une personne qui ne se définit pas comme « lui » ou « elle » , vous risquez du harcèlement, de la censure, de la lapidation publique ou des menaces de mort. Bah oui c’est normal cela veut dire que vous n’êtes pas tolérant ! C’est vrai quoi, vous allez être tolérant bordel de merde !

En gros: Vous allez penser comme on vous dit de penser et vous exprimer comme on vous dit de vous exprimer, sinon vous êtes un con ou une conne.

A la connerie ! Ah ça elle touche tous les genres ! C’est l’argument des faibles. Des partisans de toutes les sectes mondialistes. T’es pas écolo ? T’es un con ! T’es pas féministe ? T’es une conne ! T’es pas injecté ? T’es un con ! T’es pas végan ? T’es….ah non toi t’es pas un con ! Quoi t’es binaire ?! Tu crois qu’une femme ça n’a pas de pénis ?! T’es vraiment une grosse conne ! Putain et toi ta connerie elle est binaire ?!

Coluche disait : « L’intelligence on croit toujours en avoir assez, vu que c’est avec ça qu’on juge ».

La société utilise tout un tas de divertissement pour nous occuper, pour nous donner l’occasion de nous diviser et de nous entretuer sur une multitudes de sujets. Et nous, comme des cons, on court au lieu de s’occuper des vrais problèmes de cette société en déclin.

Alors je vous l’annonce : je ne me déshumaniserai pas en me mettant dans de toutes petites cases. Plus les mondialistes inventent de cases et plus il y a de divisions. Je suis aujourd’hui dépersonnifiée en personne à clito, cis, hétéro, blanche. Ouai je sais je cumule les handicaps !

Peut-être que si je dis que j’ai eu des relations sexuelles avec d’autres personnes à clito je gagne des points ? Ah mais non je suis pas bi, je veux pas être en couple avec une personne à clito, je ne m’y retrouve pas. Je préfère le sexe opposé ! Enfin je préfère dire le sexe « complémentaire ». J’en ai ras le bol des oppositions.

Et si chacun se mêlait simplement de son cul et pas de celui des autres ? Non ? C’est une idée.

J’ai juste une question. Si je vous dis que je connais une personne à pénis, homo, de gauche. Est ce que vous avez une seule idée de qui cela peut être ? A quoi cette personne peut-elle ressembler ? Bah non et est ce qu’un seul de ces adjectifs la définit ? Non.

Il peut y avoir 1 million de personnes qui correspondent à cette définition et qui n’auront rien à voir les unes avec les autres. Car chaque être humain est unique et brille d’une multitude de facettes.

Alors, s’il vous plaît, cessez de vous réduire à des cases de plus en plus petites, vous vous faites du mal.

Quand mes enfants étaient petits, j’ai vu pas mal d’articles commencer à sortir sur les perturbateurs endocriniens. De nombreux témoignages de médecins rapportaient qu’ils n’avaient jamais vu autant de gamines de 8 ans avec de la poitrine ou des règles. Ou encore de nombreux garçon avec des micro pénis. Des problèmes hormonaux en pagaille et surtout dans la société occidentale. J’ai vu un reportage sur certains plastiques et médicaments qui, pris pendant la grossesse, donnent ce genre de résultats. Le doliprane notamment est suspecté de produire une atrophie du pénis s’il est pris pendant la grossesse.

Au même moment, dans le milieu new-age, on a commencé a parler d’enfants indigo, arcs en ciel… tout un tas de cases sauce spirituelle. Il ne faut pas croire que ce milieu est épargné par la mafia du contrôle des masses, hein ! Vous allez là aussi, exactement dans le sens dans lequel on vous demande d’aller. Les leaders de l’opposition contrôlé sont dans tous les domaines mais bon, c’est un autre sujet.

Cependant avec ces deux dernières informations, je me suis posé des questions. On avait d’un côté un véritable scandale sanitaire mais de l’autre on nous vendait ça comme une évolution spirituelle. On nous avançait désormais que les âmes qui viennent s’incarner de nos jours sont plus évoluées et ne sont donc pas binaires. Une sorte d’hermaphrodisme physique qui est signe de supériorité spirituelle.

Pile au moment des perturbateurs endocriniens, l’Univers est super synchro, c’est magique !

Je ne sais toujours pas quoi en penser. Ce que je remarque simplement c’est qu’une nouvelle norme est mise en place à l’échelle mondiale et que si tu n’en fais pas partie, alors tu es un ou une arriéré. Voir un facho ! Oui, oui, toutes les personnes que je vois se poser des questions sur ces sujets se font systématiquement traiter de fascistes par des personnes sans aucun arguments de réflexion.

Je ne sais pas si vous vous rendez compte du degré de sectarisme environnant, mais l’heure est grave.

Il est en effet inadmissible qu’une personne hétéro, homo, bi, trans, gender fluide, queer…. subisse la moindre agressivité verbale ou physique pour quelque raison que ce soit. Mais tout comme le féminisme avant, réfléchissez à ce que vous faites subir aux autres aujourd’hui.

Quand des journaux commencent à lâcher des titres tels que : « Qui est encore hétéro de nos jours ? » ou ignominie totale « Tous pédophiles : la pédophilie est naturelle et se trouve dans notre ADN ? » .

Je ne sais pas vous mais moi je trouve que ça pue très très fort.

Par ce texte, je voulais juste vous inviter à la réflexion. Je prône juste la tolérance et le respect de chacun.

Nous sommes libres de penser de manières différentes et nous devons pouvoir échanger de manière respectueuse.

J’invite d’ailleurs tous ceux ou celles que ce texte aura mis en émotion que ce soit de la colère, de la haine, de la tristesse, de la déception, de la surprise… à faire une échelle émotionnelle. Car l’émotion que vous ressentez, même si mon texte en est le déclencheur, n’a aucun rapport avec moi, mais parle de vous.

Je vous mets en commentaire une vidéo sur l’échelle émotionnelle pour ceux qui ne connaissent pas.

Je vous invite donc avant de me traiter : de facho, de complotiste, de vielle réac, de gourou, de tarée ou que sais je, à vous responsabiliser dans votre crise émotionnelle et aller regarder de quoi cela vous parle.

Il est bien trop facile de trouver des boucs émissaires pour diriger sa haine et sa violence non résolues. Apprenons à discuter de manière adulte. Je ne tolèrerai aucune dérive en commentaire et supprimerai toute remarque exempte de respect ou toute rhétorique sans argument.

Et si au lieu de iel, on disait  » ON » ?

Parce que iel a peut être un vagin ou un pénis et je m’en fous mais ce qui est sûr c’est qu’ON a tous un trou du cul !

Durgâ

ps: les prénoms ont été modifiés.

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Changement de vie et panna cotta

Le premier jour du reste de ma vie et la meilleure panna cotta du monde !

Lundi a été une journée charnière de ma vie. Tu sais, une de ces journées où il se passe mille choses qui n’étaient pas prévues mais qui t’amènent à transformer radicalement ta vie.
Je ne peux pas rentrer dans les détails pour le moment mais j’aimerais t’expliquer le déroulé : Depuis quelques jours, une idée germait dans ma tête, ou plutôt dans mon cœur, une idée un peu folle, dont je n’étais pas certaine qu’elle soit réaliste mais plus j’y pensais et plus je sentais comme une évidence, une fluidité.
Alors j’en ai parlé à Laurent, il m’a souri, m’a demandé si j’étais sûre de moi. Je lui ai répondu que je n’en savais rien mais que je sentais un grand appel vers ça. Nous avons donc pris le temps de clarifier cette idée, de la cadrer sur ce qui était ok pour nous ou non, afin d’en sortir les tenants et les aboutissants possibles de ce projet. Nous avons en fait juste acté notre décision.
Ce projet, on le sait, va nous demander de la patience, du sérieux et beaucoup, beaucoup d’énergie…mais maintenant que nous avons acté notre décision, nous allons tout mobiliser pour le concrétiser.

Lundi matin, j’ai laissé un message audio à une amie pour lui parler de cette idée qui germait doucement et ce message à été le déclencheur d’une cascade d’évènements qui nous a permis d’aboutir la plus grosse partie de notre projet !
Ce qui devait nous prendre des semaines, s’est résolu en une seule journée !
C’était incroyable de voir la vie nous ouvrir les bras de cette façon,tout est devenu si fluide!

Promis, je rentrerai dans les détails quand tout sera finalisé mais je peux juste vous dire que ce message laissé à mon amie, qui a enchaîné une cascade de réactions en chaîne fabuleuse, j’ai failli ne pas lui envoyer à temps.

Dans cette fabuleuse synchronicité de la vie, il y avait une question fondamentale de timing et j’ai failli louper le coche. Cela faisait quelques semaines que je voulais la contacter pour lui laisser ce message, mais je repoussais au lendemain, j’attendais de clarifier mon mental avant de l’appeler. Pourtant, chaque jour, le visage de mon amie apparaissait dans ma tête et je tombais souvent sur ses posts sur les réseaux, mais non je laissais traîner l’idée.

Heureusement, heureusement, que je n’ai pas laissé traîner davantage car j’aurais loupé le coche. Pourtant, écouter mes idées, je le fais depuis longtemps mais parfois selon l’engagement et la responsabilité que va demander une idée, je laisse encore le mental me freiner avec des interrogations alambiquées, nourries de peurs.

Toi aussi certainement que tu écoutes plus facilement certaines idées plutôt que d’autres. Si tu n’en as pas l’habitude, je t’invite à t’y exercer un peu chaque jour. C’est souvent plus facile le weekend ou en vacances car nous sommes davantage dans notre rythme naturel.

Un exemple :

Pendant nos vacances en Italie, nous sommes en vadrouille dans les fabuleux villages de Cinque Terre, des villages colorés en bord de mer, absolument sublimes. Dans le petit village de Riomaggiore, nous nous baladons dans les ruelles étroites faites de marches qui montent et descendent , c’est la fin de la journée et nous en avons plein les jambes. Nous nous embarquons dans une rue plus longue et plate mais au bout de celle-ci nous voyons un autre escalier qui semble monter vers une partie du village que nous n’avons pas encore visitée. Mes jambes ont trop la flemme de monter encore des marches !

On commence à se dire que tant pis, nous n’irons pas voir de ce côté là, mais à ce moment je vois deux femmes qui semblent revenir de là-bas et j’ai l’idée de les arrêter pour leur demander si ça vaut le coup de monter cet escalier. Elles sont belges et parlent donc français, elles nous disent qu’il n’y a pas grand chose à part une petite église et une petite place, je les remercie. Elles ne le savent pas mais elles ont dit un mot magique pour moi, j’adore visiter les églises !

Regain de motivation, nous montons les marches et arrivons sur la petite place devant l’église mais au moment où nous voulons rentrer pour visiter, le curé ferme les portes à clef, c’est fini pour aujourd’hui. Tant pis, on avance encore un peu et découvrons une vue magnifique sur le village, puis une petite tour médiévale au loin avec un point de vue somptueux sur le coucher de soleil ! C’est le point de vue dont j’ai entendu parler la veille sans savoir comment le trouver ! Je suis trop contente !

Le soleil est encore haut, il se couchera dans plus d’une heure, je dis à Laurent qu’en attendant, on peut aller manger un bout dans le petit café que j’ai repéré près de l’église. On se pose pour manger et reposer nos jambes.

A la table d’à côté un couple de français discute, j’écoute d’une oreille ce que raconte la dame. Elle dit à son mari qu’elle a une super adresse de resto à Florence qu’une amie italienne lui a donné. Au moment où ils se lèvent pour partir, j’ai l’élan de lui demander l’adresse de ce resto puisque nous nous rendons à Florence le surlendemain. Ils sont super sympa, elle prend le temps de retrouver le nom et de me donner d’autres adresses de choses à faire sur place. On se souhaite tous de bonnes vacances et avec Laurent nous retournons voir notre coucher de soleil. Mince, les nuages sont arrivés, on ne verra plus rien. Tant pis, rentrons.

On remarque que nous allons devoir retourner à la voiture, garée tout en haut de la colline et qu’il va nous falloir sûrement plus d’une heure de marche dans le noir avec un dénivelé important. Pffff, mes jambes sont dépitées d’avance. On monte des centaines de marches et on atteint une route, l’idée de faire du stop arrive.

Le mental déboule direct derrière : impossible, il n’y a personne sur cette route à cette heure là et puis avec la parano actuelle les gens ne voudront pas, c’est mort…

Une voiture arrive, je n’y crois pas trop mais je tend le pouce, elle passe sans s’arrêter. Mes jambes sont tellement épuisées. On avance et une seconde voiture passe, je dis à Laurent de tendre le pouce car moi je n’y crois plus. La voiture s’arrête immédiatement !

Un couple d’italien nous prend et nous ramène à notre voiture. Purée on ne s’était pas rendu compte de tout le trajet qu’il nous restait à faire, on vient de gagner une heure et demie de marche dans la nuit et en montée ! Immense gratitude et regain d’énergie !

Nous rentrons et ma première idée est de regarder sur le net des infos sur le restaurant que la dame nous a recommandé. Le menu est juste dingue et les avis des clients sont unanimes : c’est le meilleur resto du monde selon eux ! La carte est tellement fabuleuse et les prix ne sont tellement pas indiqués, que je dis à Laurent que ce n’est pas la peine, cela ne doit pas être dans nos moyens. On dirait la carte d’un resto 5 étoiles !

Je fouine partout sur le net et finis par trouver un blog qui parle de leur tarifs, le plat qui me fait saliver n’est qu’à 10 euros ! Joie ! Mais il faut réserver car il est très demandé, je tente mais la réservation ne veut pas fonctionner, ça bug à chaque fois. Tant pis, nous verrons sur place.

Premier jour à Florence, je dis à Laurent : viens on va tenter de manger dans le super resto sans réservation, au pire ça ne marchera pas et on ira ailleurs. On y va.

La dame à l’entrée nous demande si nous avons réservé. Aïe, je lui réponds négativement. Elle réfléchit un instant et nous demande si nous préférons être en intérieur ou extérieur et en même temps nous demande de lui montrer notre greenpass. Double aïe, je lui réponds que nous n’en avons pas. Elle s’étonne un instant puis réfléchit à nouveau. Elle dit que du coup elle est obligée de nous mettre en terrasse et nous demande si cela nous convient. Ouiiii , je suis tellement contente ! Il fait bon, nous sommes à Florence en terrasse dans un cadre idyllique et mes raviolis végétariens aux truffes ne sont qu’à 10 euros ! Je dis à Laurent que je suis vraiment contente d’avoir osé demander à cette dame, croisée il y a deux jours, le nom du resto. 5 minutes plus tard, qui voyons-nous ? Le couple de français ! Nous sommes heureux et amusés de nous recroiser ici. Mieux encore, j’ai pu prendre mon dessert préféré, une panna cotta. Et pas n’importe laquelle : la meilleure panna cotta du monde !

Si, si, c’est même marqué sur leur carte. J’ai trouvé ça génial qu’ils osent marquer ça et ce qui pourrait paraître prétentieux n’est en fait que le reflet de la vérité , ce sont mes papilles qui vous le disent !

C’est un exemple parmi des milliers de ce que peux t’amener à vivre le fait de suivre tes idées, mais je voulais te faire ce petit rappel car ma dernière idée suivie vient de marquer un tournant dans notre vie et nous allons partir vers de nouvelles aventures avec joie !

Je t’en parle bientôt promis et d’ici là si tu veux nous aider à concrétiser notre projet , saches que j’ai besoin de faire beaucoup, beaucoup de place dans la maison et donc je t’invite à faire un tour sur mon vinted : mon pseudo c’est Durgavrinis

N’hésite pas à me raconter en commentaire, la dernière idée que tu as suivie et les surprises que cela t’a amené à vivre.

Hâte de te lire.

Belle journée à toi et n’oublie pas de sourire ça fait du bien et ramène le soleil dans le cœur.

Je t’embrasse

❤ Durgâ ❤

Le lien de mon dressing Vinted si tu veux nous soutenir, je vais ajouter énormément d’articles dans les semaines qui arrivent : https://www.vinted.fr/member/13880749-durgavrinis

Je te mets aussi le lien de ce super resto au cas où tu passes par Florence !
https://www.trattoriazaza.it/seleziona-il-tuo-menu/

Âmes sœurs ou consanguinité cosmique ?

Il y a quelques années, je suis allée à un stage animé par un couple qui dégoulinait d’amour.

Le sujet du stage m’intéressait et n’avait rien à voir avec le couple ou les relations amoureuses. Pourtant toute la journée, ce couple fou d’amour l’un pour l’autre, n’a cessé de s’embrasser, de glousser à chaque fois que l’autre disait quelque chose, de se toucher, de s’appeler mamour, bref d’exprimer leur bonheur par tous les pores de leur corps !

Je me souviens que la célibataire que j’étais avait des envies de meurtres. J’en avais ras le bol de leurs minauderies qui n’étaient pas du tout le sujet pour lequel je m’étais déplacée. Mon exaspération est arrivée à son summum lorsqu’ils se sont lancés dans un récit d’une demi-heure pour nous raconter leur rencontre magique et cosmique, sans avoir pris le temps de nous demander si ça nous intéressait de savoir !

Les voilà nous expliquant qu’ils sont âmes sœurs et se sont reconnus au premier regard, nous invitant à trouver ça trop mignon et à faire des cœurs avec les mains ! Non je déconne, ça c’est la façon dont j’ai vécu cette scène dans ma tête mais je voyais bien que tous les autres étaient attendri par le récit, tête un peu penchée sur le côté et yeux rêveurs de vivre ça un jour à leur tour.

Moi dans ma tête, je me disais : « mais putain c’est dégueulasse, tu couches avec ta sœur cosmique ! Sérieux y’a aussi des gens du nord dans le cosmos ?! »

J’avais la chanson « Mon cœur, mon amour » de la chanteuse Anaïs, dans la tête toute la journée !

Ce jour-là, je me suis promis à moi-même de ne JAMAIS ressembler à ça, si je devais être à nouveau en couple un jour.

Depuis 7 ans, je me suis lancée en tant que thérapeute énergétique et depuis le début de mon activité, je reçois très souvent des demandes sur les flammes jumelles ou les âmes sœurs.

A chaque fois, c’est la même chose : on me raconte des soucis de couple, des comportements toxiques qui durent parfois depuis des années et mettent la personne en souffrance, et on me demande d’aider à trouver une solution. S’en suit la précision qu’il faut trouver une solution énergétique à ces problèmes car, de toute façon, la rupture est inenvisageable. On me précise surtout que c’est inenvisageable car un médium ou coach ou encore thérapeute « spirituel » leur a dit un jour que leur compagne ou compagnon est leur âme sœur ou flamme jumelle.

Je ne sais pas réellement d’où est partie cette croyance que « flamme jumelle » ou « âme sœur » veut dire couple, mais passons.

Selon mon expérience – et comme d’hab’ je ne partage ici que MA lecture des choses, je ne détiens aucune vérité – il y a bien des âmes avec qui nous avons déjà vécu des choses dans d’autres vies ou sur d’autres plans. Cela peut rendre effectivement la rencontre très intense, un sentiment de reconnaître l’autre, de le retrouver, on peut y voir quelque chose de magique. Mais il ne faut pas confondre intensité et attirance.

Certaines de vos âmes sœurs ou jumelles ou appelez les comme vous voulez – et oui on en a plusieurs – peuvent très bien être vos enfants, votre frère, votre cousine, votre meilleur ami… Il n’y a pas forcément de couple, ni même de sexualité.

Je reviens sur le fait qu’à mon sens, il n’existe pas une seule et unique âme parfaite pour nous ici sur Terre. Il en existe des tas et fort heureusement !

Vous imaginez sinon ? Cela voudrait dire que toute notre vie serait une espèce de « où est Charlie ? » géant ?? Franchement, je n’ai même pas la patience de chercher mes clefs de voiture plus de 5 minutes alors mon unique âme sœur au milieu de 7 milliards d’humains, c’est décourageant d’avance, non ?

« Sachant que les clefs de voiture c’est comme l’amour, c’est quand on les cherche partout qu’on se rend compte qu’elles sont depuis le début dans nos mains. »

Méditez là dessus quelques minutes.

Non, je déconne ! Faites ce que vous voulez, mais arrêtez de croire tout ce qu’on vous dit ! Pardon, je m’égare.

Mais au fait, pourquoi je vous parle de tout ça ? Eh bien, je vous ai dit il y a déjà quelques lignes, je suis thérapeute énergéticienne et pour être honnête, ce n’est pas tout à fait vrai. Enfin si, bien sûr c’est une partie de mon travail mais je me définis plutôt en tant que « Dézingueuse de tabous et de conditionnements ». Oui, je sais c’est un métier qui n’existe pas, enfin si, maintenant il existe puisque je l’ai inventé. 😉

Pour ceux qui me connaissent, vous savez que j’ai du mal à obéir gentiment. J’ai sans cesse le besoin de comprendre les choses et d’éclairer à la lumière de la conscience les événements.

Alors quand quelqu’un me dit, je paraphrase : « J’ai une relation de merde, hyper toxique, qui me met en souffrance depuis des années mais comme je suis en couple avec mon âme sœur, je ne peux pas rompre. Aidez-moi à trouver une raison énergétique à ce mal être. »

Voilà, ce que moi j’entends : « J’ai une croyance (âme sœur/jumelle) qui m’empêche de poser des actes (distance/recadrage/communication) en rapport avec la réalité de ma situation (toxicité) et j’ai besoin de trouver une excuse (énergies/démons/magie noire) qui expliquerait la situation afin de ne pas avoir à prendre la responsabilité de mes actes (envie de rompre mais peur tétanique car dépendance affective, par exemple).

Attention, je ne dis pas que c’est systématiquement la bonne lecture des choses et je ne nie pas que des énergies néfastes puissent polluer une personne et, par prolongement, une relation, je le vois d’ailleurs tous les jours pendant mes soins. Je précise juste que parfois certaines croyances font plus de mal que de bien et nous empêchent d’être pleinement souverains dans nos prises de décisions.

Aparté : Oh purée c’est drôle, je viens de faire une pause dans l’écriture de ce texte et en checkant mon fb , la première publi que l’on me propose est une pub avec un marabout qui propose le retour de l’être aimé en moins de 24h sans rien faire, si ce n’est vous délester de quelques dizaines d’euros ! J’ai eu un immense fou rire de cette synchronicité ! Je n’ai jamais ce genre de pub ! Haha, cela me motive à terminer ce texte ! 😉

En ce moment, je suis dans une période où j’essaie de dépasser un max de peurs, alors je vous en partage une autre.

Voilà, avec Laurent on a créé un accompagnement de 8 semaines sur le thème « Vivre des relations intimes saines ». C’est une sorte de Détox qui permet d’aller mettre de la conscience sur soi avant de chercher à la mettre sur l’autre. Cela s’adresse à tout le monde que vous soyez en couple, célibataire, libertin ou poly-amoureux, on y évoque d’ailleurs tous ces sujets. On a fait cet accompagnement pour la première fois en fin d’année dernière et nous avons eu des retours fabuleux sur cette expérience.

Ce soir, c’est le dernier direct de ceux qui ont fait la seconde édition de la Détox et on repart pour une troisième (et peut-être dernière?) édition la semaine prochaine.

Mais de quoi ai-je donc peur, me direz-vous ?Eh bien dès le début, j’ai dit à Laurent que je flippais de ressembler à ce couple dont je vous parlais au début de ce texte ! C’ est juste ma croyance à moi qu’un couple qui propose un accompagnement sur le couple ça à l’air chiant ! Ouai, ouai, je sais, je suis nulle en marketing !

Autre chose la promo, ou la publicité, bref ce moment où on doit vous annoncer qu’on vous propose un accompagnement blablabla…. Je déteste ça !

Mais du coup ce passage de : on doit faire des publications enthousiastes pour vous dire que c’est super ce qu’on propose et que cela peut aider beaucoup de personnes, même si je le pense profondément et bah ça me saoule !

Alors je le fais quand même, parce que je ne peux pas seulement compter sur vos capacités télépathiques pour deviner. 😛 Mais quand je dépasse ma peur pour le faire et que fb décide de réduire de 100% la visibilité de ces publications, je suis juste dépitée !

Si je mets le moindre lien pour que vous puissiez voir le programme, ou le lien pour vous inscrire, fb me coupe la chique. J’ai tout tenté: le partage des témoignages des participants, on a fait des vidéos, des blagues, des montages photos, des liens vers nos sites, nos chaîne YouTube… bref.

Alors aujourd’hui, je ne vais pas vous parler du programme, si vous êtes curieux ou intéressé tout est sur mon site dans la rubrique « avec Laurent », début du programme le 9 mars.

Pour faire court ce sont : 3 soins énergétiques, 8 méditations sophrologiques et plus de 24h de directs questions/réponses avec accès à vie, le tout pour un prix en conscience de 82 euros minimum.

Je ne vais pas non plus vous raconter ma rencontre avec Laurent car vous n’avez rien demandé ! 🙂

Je veux juste vous partager le fait que nous aussi on a senti ce sentiment de retrouvailles quand on s’est rencontrés. Beaucoup de personnes nous disent que nous devons être âmes sœurs ou flammes jumelles, généralement sans qu’on n’ait rien demandé d’ailleurs. Mais on s’en fout totalement.

Pour ma part, je n’ai jamais cherché un jumeau de moi sur Terre, je crois même que je détesterais être avec quelqu’un qui fonctionne comme moi. Ce qui me plaît, c’est que j’ai trouvé, sans chercher : une personne qui m’est complémentaire.

Nous sommes très différents mais partageons les mêmes valeurs et ça c’est essentiel pour moi. Toute notre vie n’est pas rose et nous traversons à deux des difficultés que nous n’aurions pas eu seuls, mais c’est fabuleux de se sentir alliés dans les tribulations de la Vie.

On dit souvent que les opposés s’attirent, je ne pense pas que cela donne pour autant toujours des relations fonctionnelles. S’il y a combat d’égo dans la relation c’est selon moi très toxique et énergivore, même si certains appellent ça « la passion ».

Ce qui est pour nous une valeur commune c’est l’envie d’aider les autres et notre complémentarité nous a amené à allier nos compétences. Laurent pour la conscience du réel et le conscient et moi la dimension subtile et l’inconscient, pour une remise à neuf très complète.

Tout ce que l’on partage dans notre accompagnement, vient de nos expériences d’aidants et de notre expérience personnelle. Nous sommes très au clair que ce que l’on vous propose n’est pas habituel et que cela remet beaucoup de croyances et de biais cognitifs en question. On sait que ce n’est pas une balade tranquille sur la rivière rose des recettes de cuisine de l’amour. Bah non, on va brasser la merde pour nettoyer en profondeur et y voir vraiment plus clair.

Notre seule intention est que vous cessiez de souffrir dans des relations toxiques qui finissent par vous dégouter de l’Amour sans ne l’avoir même jamais expérimenté réellement.

C’est comme quelqu’un qui, à force de ne manger que de la purée en sachet sans beurre, te dit : « non, mais l’aligot c’est pas pour moi, j’ai essayé mais c’est fade ! »

Whaaaaat ?! C’est exactement ce que j’entends quand une copine me raconte toutes les histoires de merde qu’elle a vécu, où il n’y avait aucun respect et qu’elle me déclare que l’Amour et la vie de couple c’est pas pour elle.

Oui, tout à fait, je compare l’amour à du beurre ou du fromage, mais que voulez vous, avant d’être un être spirituel, je suis avant tout de souche bretonne !

Bon, je crois que je vais m’arrêter là avant que ce texte parte en cacahuète mais tu as compris, ou peut-être pas du tout, où je voulais en venir.

Pour résumer ce que j’essaie de te dire c’est que – tu l’as compris – on a créé un accompagnement qui commence la semaine prochaine et t’aidera à comprendre ce que tu souhaites vivre dans ta prochaine relation afin que tu ne te casses plus les dents. Mais surtout je veux que tu saches, que jamais tu ne nous verras nous tripoter, nous appeler mamour ou bébé, qu’on est juste un duo.

On allie nos compétences : Laurent en tant qu’aidant à la souveraineté personnelle et moi en tant qu’énergéticienne dézingueuse de tabou.

Je te confirme aussi que c’est pas trop chiant, on se marre même beaucoup parce que plus que tout on aborde des sujets sérieux mais sans se prendre au sérieux.

Ce serait d’ailleurs super chouette si des participants de la Détox 1 ou 2 souhaitaient témoigner en commentaire de ce post, ce que cela leur a apporté 🙂 et puis bien sûr vous pouvez partager ce post, ou les autres, en tout cas faire passer l’info autour de vous. La flippée du marketing en moi vous remercie d’avance !

Et toi, je suis curieuse. Si tu en sens l’élan je veux bien que tu me partages ta ou tes croyances bloquantes. Tu sais ces croyances dont tu sais très bien que ce sont des conneries mais c’est plus fort que toi ça te paralyse quand même.

D’ailleurs je tiens à remercier sincèrement les personnes qui, suite au dernier post sur les peurs, ont osé commenter alors que c’était là leur plus grande peur.

Vous êtes nombreux à m’écrire en privé car vous avez peur de vous exprimer sur les réseaux. Sachez que je comprends et je m’engage à m’assurer que vous puissiez vous exprimer sur ma page en toute sécurité. Je ne permettrai à personne de vous manquer de respect. Bien sûr certaines personnes peuvent être en désaccord et s’exprimer mais cela sera fait avec respect et bienveillance ou sera supprimé.

PS: Je tiens à m’excuser auprès de mes amis du nord pour mon sens de l’humour sans filtre !

Bon et je vous laisse sur cette image parce que si on se contrefout d’être des flammes jumelles, ce dont on est sûr c’est que, dans une vie antérieure, on était des loutres et qu’on se marrait tout le temps !

Je vous embrasse fort

Durgâ