La connerie binaire
Texte un peu long certes, mais il m’était impossible de le découper sans qu’il ne perde du sens. Merci d’avance pour votre lecture.
Envie de mettre les deux pieds dans le plat aujourd’hui. Vous me connaissez, j’aime aborder les sujets tabous, qui sont la gangrène de notre société selon moi. Mais cette fois je vais aborder un sujet non seulement tabou mais dangereux. Oui dangereux, car c’est un sujet qui anime une haine chez beaucoup et fait ressortir énormément de violence.
Alors j’annonce que dans ce texte il y aura peut être des amalgames, des manques de nuances, des mots qui ne sont pas ceux autorisés par la dictature du non-genre qui s’installe et je m’excuse d’avance si je froisse qui que ce soit.
Mon intention est juste d’exposer mes questionnements et réflexions. Il est évident que je ne détiens aucune vérité.
Maintenant que ça c’est posé, je plonge dans le vif du sujet.
Je suis née en 1985, autrement dit je suis de la vieille génération qui a connu la vie sans ordinateur, ni internet et sans portable. Les jeunes d’aujourd’hui ont peut-être du mal à réaliser ce que cela signifie. Cela veut dire qu’en dehors des gens de notre village et de nos potes, notre ouverture sur le monde se résumait à la radio, la télé, le journal et l’école. C’était hyper réduit.
Par exemple, lorsque j’avais 9 ans et que je me posais des questions d’ordre spirituel, j’avais le choix entre la bibliothèque municipale de mon village, rayon « religion » et mes cours de catéchisme pour espérer trouver des réponses. Autant te dire que je n’ai pas eu les réponses que j’attendais, rien de spirituel là dedans.
Je ne pense pas que tu mesures à quel point à l’époque il pouvait y avoir des visions du monde différentes selon là où tu vivais. Je le remarquais lorsque je partais en vacances dans une autre région de France. Les discussions étaient souvent différentes, les problématiques de vie n’étaient pas les mêmes. Alors je te raconte pas les découvertes de dingue, la première fois que je suis allée en Allemagne !
Aujourd’hui, on peut se comprendre avec des personnes du monde entier et c’est génial ! On peut échanger sur des tas de sujets communs, peu importe que l’on vive sur tel ou tel continent. On vit tous des épreuves communes. L’envers du décor c’est que l’on perd en nuances d’opinions. Partout où tu vas aujourd’hui et peu importe le sujet, il y a les anti et les pro. C’est tout ! Et je trouve ça extrêmement triste et dangereux.
La pensée unique est un fléau mondial. Tout le monde se croit expert en tout et les pensées sectaires n’ont jamais été aussi virulentes. La pensée mondialiste est dirigée de manière assez obscure selon moi. L’évolution de notre société est manipulée par un agenda dont nous ne savons rien des tenants et des aboutissants. Sous couvert d’évolution et de progrès nous tombons dans des travers de divertissement sans nous en rendre compte.
Je me souviens qu’adolescente, j’étais en colère contre cette société patriarcale. J’en avais ras le bol qu’on me dise que je ne peux pas devenir pilote de chasse ou sniper car ce sont des métiers d’hommes. J’en avais ras le bol qu’on laisse mes frères avoir un solex et faire du stop quand on me l’interdisait car « c’est trop dangereux pour les filles ». Le problème n’était pas que ce soit dangereux parce que j’aurais été trop conne pour savoir me servir d’un solex. Non c’était estimé dangereux car un connard pouvait débarquer de n’importe où, me kidnapper et me violer et moi avec mes petits bras tout maigres, je n’aurais rien pu faire.
Je détestais qu’on bride ma liberté à cause de quelques dangereux mecs libidineux.
Ma mère était féministe. Son discours était clair : hors de question de se faire entretenir par un mec, il faut avoir un métier et être indépendante. Elle a bossé toute sa vie, c’est elle qui payait tout et elle ne cuisinait pas. C’est mon père ancien démineur à la retraite qui s’occupait de mon frère et moi et qui cuisinait à la maison. J’ai grandi avec ce modèle familial « progressiste ».
Je me sentais féministe moi aussi, comme ma mère. Je ne voyais pas comment une femme pouvait ne pas être féministe, ça n’avait pas de sens pour moi. Et puis finalement, j’ai eu des enfants et là, il s’est passé un truc.
J’ai décidé de devenir mère au foyer pendant plus de 3 ans pour m’occuper d’eux. J’avais l’habitude de décevoir ma mère sur beaucoup de points depuis toujours mais là, c’était la honte ultime pour elle. Un jour, elle m’a dit avec une haine incroyable dans le regard qu’elle ne comprenait pas que je fasse ça, qu’elle ne m’avait pas élevée comme ça. Que je n’étais qu’une femme entretenue par son mec et qu’elle désapprouvait complètement mon choix. Ce jour-là a été une énorme claque !
Je comprenais bien qu’il était important que les femmes aient obtenu le droit de vote, le droit de travailler, divorcer, avoir un compte en banque….même si aujourd’hui on sait par qui a été créé le féminisme, mais bon ça c’est encore autre chose. Mais ce que je ne comprenais pas c’est que je ne puisse pas avoir le choix de ce que je veux vraiment. Comme si toute décision dans ma vie était politique.
C’est ce jour-là que les féministes ont commencé à me casser les couilles ! Ah non mea culpa, je ne peux pas dire ça je suis une femme. C’est ce jour-là que les féministes ont commencé à me casser les ovaires !
Depuis j’ai lu beaucoup de livres de femmes qui se prétendent féministes, des personnes connues que l’on voit comme des portes drapeaux du progrès féminin, qui se revendiquent héritières des sorcières brûlées sur les bûchers. Et je dois dire que j’ai été plutôt déçue.
Tout ce que j’y ai trouvé c’est de la colère et de la haine envers les hommes. Une animosité de dingue envers le sexe « opposé ». Mon dieu comme je comprends cette colère, comme je peux comprendre cette haine du bourreau phallique. J’ai moi même subi des agressions sexuelles et il n’y a pas une journée où je ne m’inquiète pas pour ma fille de 14 ans.
Pourtant jamais, oh grand jamais, je ne lui inculquerai la haine des hommes. Sinon, nous avons tous perdu et nous ne valons pas mieux qu’eux. Je n’ai envie d’émasculer personne, j’aimerai simplement éduquer dans le sens du respect.
Souvent les femmes qui crient au scandale de ne pas être respectées par les hommes, n’ont aucun respect pour ces derniers. Comment peut-on condamner toute la population d’un sexe particulier pour les agissements de quelques uns ? Même si on est d’accord qu’ils sont extrêmement nombreux.
Certaines se déclarent libres et indépendantes juste parce qu’elles baisent à tout va en n’ayant rien à foutre de celui sur lequel elles s’assoient. Elles prennent les mecs pour des bites comme certains mecs prennent les femmes pour des trous. C’est ça le progrès ? Le féminisme c’est du machisme au féminin alors ?
En fait t’es pas féministe quand tu fais ça. T’es juste une nana en souffrance qui n’a pas encore géré son problème de dépendance affective et qui se la joue distante saboteuse par peur de souffrir !
Non merci, je préfère être humaniste.
J’ai vu arriver il y a quelques années le début de l’écriture inclusive. Au début j’ai trouvé ça génial ! Je me souviens à la ZAD où j’allais souvent, la radio et le journal étaient tous au féminins. Par exemple quand les gendarmes arrivaient, au lieu de dire: attention ILS arrivent. Cela donnait : attention, ELLES arrivent ! J’adorais ça ! J’avais l’impression d’être à l’aube d’un nouveau monde, plus juste et plus intelligent.
Et puis finalement ça m’a rapidement saoulée. Les hommes n’appréciaient pas d’être exclus. Comment leur en vouloir, on a vécu la même chose quand on nous disait à l’école que le masculin l’emportait sur le féminin. Je pense qu’on a toutes trouvé ça dégueulasse. J’entendais certaines femmes leurs dire que tant pis pour eux, que c’était à leur tour d’en chier et de se sentir exclus.
Œil pour œil. Je n’aimais pas ça. Il est où le progrès là ? Est ce que les nanas vont devoir violer des mecs pendant des siècles maintenant pour qu’on se sente à égalité ?! C’est quoi le truc, je ne comprends pas bien.
Ensuite est arrivé le « iel », c’est une bonne idée même si je trouve ça chiant. Mais je suis peut-être un peu vieille, il me faut un temps d’adaptation plus long. Je vois bien que pour mes enfants c’est super naturel.
Ma fille a une camarade de classe qui est née fille mais qui se considère garçon. Elle m’en parle naturellement comme son copain Marie. Je lui ai demandé s’il y avait beaucoup de personnes dans son collège qui s’estimaient être d’un autre sexe que celui avec lequel elles sont nées. Rien que dans sa classe, il y en a deux. Je lui ai demandé comment ça se passait à l’école, comment elles étaient traitées par les autres. Elle m’a répondu qu’il y avait beaucoup de respect de la part des autres élèves et même des professeurs. Mais j’ai appris que les parents de Marie ne sont pas au courant que leur fille se sent garçon. J’ai eu du mal à concevoir que tout le collège soit informé et agisse en fonction sans que les parents ne le sachent.
Apparemment, Marie se sentait déjà plutôt de genre masculin depuis l’enfance mais c’est depuis qu’il s’est fait agressé sexuellement l’an dernier par une camarade de classe lesbienne qu’il a accéléré son processus intérieur de changement de genre.
J’ai toujours été ouverte sur le sujet, mes enfants savent qu’ils peuvent me parler de tout, je n’ai pas de tabou. Quand ma fille était petite, sa couleur préférée était le bleu. Elle voulait tout en bleu, les habits, les jouets et elle rêvait d’avoir un jour une maison bleue. Je me souviens très bien de toutes les personnes qui croyaient qu’elle était un mec juste parce que je ne l’habillais pas en rose. Pathétique !
Après mon fils est né et lui ne jurait que par les arcs en ciel ! Pendant longtemps il m’a réclamé un t-shirt avec un arc en ciel, il avait à peine 3 ans à l’époque.
Mais son père a refusé: Hors de question d’avoir un fils pédé ! ( je vous rassure, depuis j’ai quitté ce gros connard d’arriéré du bulbe !)
Mon fils adorait jouer avec les poupées de sa sœur qui était comme neuves car elle, cela ne l’a jamais intéressée. Elle a toujours préféré faire des puzzles ou jouer aux échecs. Je me souviens là encore des réflexions désobligeantes des vieilles bourgeoises nantaises quand elles se rendaient compte que le p’tit bout en train de jouer avec une poupée au parc était un garçon.
Je disais à mes enfants, vous savez quoi : on les emmerde ces vieilles connes aigries !
Depuis qu’ils sont tous petits, j’ai toujours demandé à mes enfants quand on évoquait les amourettes d’école : et toi , tu as un amoureux ou une amoureuse ? Que ce soit ma fille ou mon fils. Je n’ai jamais voulu présupposer de leur hétérosexualité. Je n’ai jamais voulu les diriger dans un sens ou dans l’autre, simplement leur ouvrir le champ de tous les possibles. Qu’ils sachent qu’ils ont le droit d’être qui ils veulent et que tout est ok.
En ce moment je ne sais pas si vous avez remarqué mais il y a une propagande massive du genre ou plutôt du non-genre. Et je dois dire que cela me questionne. Oh j’en vois déjà venir avec leurs gros sabots prêts à me traiter de transphobe ou je ne sais quel terme à la mode. Alors avant de te faire un nœud aux couilles ou au clito, laisse moi finir de m’exprimer au lieu de déjà te faire un avis aussi vif et tranché qu’une épisiotomie !
Je parle de propagande parce que c’est un fait. Il suffit de voir le phénomène sur les réseaux, dans les séries, les journaux… On nous amène à penser d’une certaine façon et si on se questionne ou que l’on est mesuré, on se fait lapider sur la place publique. Ils ont déjà fait ça avec le féminisme, l’écologie, l’homosexualité et le covidisme.
En ce moment les thèmes de la propagande mondialiste sont la guerre et la théorie du non-genre. Alors tout est fait, à tous les niveaux pour que vous acceptiez la version mondialiste qui vous dit ce que vous devez penser. Si vous n’abdiquez pas à la pensée unique de masse, vous êtes alors un individu dangereux et on lâche les haters de la mafia financière contre vous pour vous exterminer socialement. Mais j’y reviendrai plus tard.
Je ne vais pas aborder le sujet de la guerre ici, vous savez déjà ce que j’en pense. Je vais parler du sujet encore plus épineux de la théorie du genre ou du non-genre, je ne sais pas ce qu’il est politiquement correct d’écrire.
J’ai découvert beaucoup de nouveaux termes ces dernières années sur les sites de rencontre : hétéro, bi, gay, lesbienne, trans, queer, pansexuel, asexuel, sapiosexuel, demisexuel, lithsexuel, autosexuel, intersexuel…. Là ce ne sont pas des genres hein, mais des orientations sexuelles.
Même si personnellement le terme de sapiosexuel m’a toujours fait marrer. C’est vrai, qui ne l’est pas ? Enfin peut-être que certains sont attirés par le manque d’intellect chez l’autre, mais dans ce cas je pense qu’on devrait plutôt créer une case pour ces gens là non ? Abrutisexuel ?
Je devais avoir dix ou onze ans quand la transexualité est arrivée dans ma vie. On était donc autour de l’année 1995 ! Je ne sais pas si tu te rends compte qu’à l’époque tu ne pouvais même pas dire que tu étais homo sans danger, alors trans !
Un ami de mes parents, un immense mec super baraqué qui était maréchal ferrant, marié, deux enfants, a annoncé un jour à sa femme et ses enfants qu’il se sentait femme à l’intérieur. Il avait plus de cinquante ans et représentait physiquement la masculinité à son maximum. Il lui a fallu beaucoup de courage pour oser sortir du silence mais s’il ne l’avait pas fait, il aurait certainement fini par se suicider.
Je l’ai vu tout perdre. Sa femme, ses enfants, sa maison, tous ses amis, ses clients. Sa vie est devenue un désert dont les frontières étaient faites de rejets. Alors mes parents ont été là pour lui.
On a toujours accueilli toutes sortes de personnes chez nous, la porte était toujours ouverte et des personnes pouvaient débarquer n’importe quand. Mes amies appelaient souvent ma maison : la cour des miracles !
Alors lui, est venu régulièrement pendant plus d’un an. Il passait souvent le dimanche soir, presque chaque semaine, selon son besoin de soutien. Il a rapidement commencé sa transformation. On ne savait jamais quand ni comment il allait arriver. Parfois ce grand gaillard dégarni portait une perruque blonde et une barbe. La semaine suivante il arrivait en mini jupe, faux ongles peints en rouge et maquillage mais sans perruque.
Je me souviens que pour la petite fille que j’étais c’était intriguant.
On a pu suivre de très près toutes les étapes de sa transformation. La pilosité qui diminue, la poitrine qui pousse, la voix qui change. Lors d’une de ses visites il nous a expliqué que quand il était petit, sa grand mère l’habillait en fille et lui mettait une perruque blonde. Elle avait toujours voulu avoir une petite fille, alors elle le travestissait en fille. Il n’en avait pas souffert selon lui, mais ce qu’il en a retenu c’est que quand il était garçon il ne recevait pas d’amour. Par contre, quand il se travestissait alors il était digne d’être aimé. A priori la grand mère a fait ça pendant plusieurs années, à chaque fois qu’il allait en vacance seul chez elle.
Je ne pouvais pas m’empêcher de me demander ce qu’aurait été sa vie avec une autre grand mère.
Aujourd’hui, je me dis que j’aurai adoré qu’il fasse une échelle émotionnelle. Peut-être qu’en transcendant son identité virtuelle cela aurait changé quelque chose dans son parcours de vie ?
Il s’appelait Sylvain mais demandait désormais qu’on l’appelle Sylviane, ce que nous faisions. En dehors de nous et de notre maison, le seul endroit où elle (donc) recevait de l’écoute et du soutien était avec une bande de travestis et de prostitués de Nantes. Ses copines comme elle les appelait.
J’étais heureuse de savoir qu’elle avait trouvé des personnes ouvertes d’esprit et respectueuses de sa personne avec qui échanger. Elle s’est formée pour devenir coiffeuse. Après plus d’un an de transition et de transformation physique. Sylvain le maréchal ferrant est devenu Sylviane la coiffeuse.
Et du jour au lendemain, elle a disparue de nos vie. Je ne l’ai jamais revue.
Longtemps je me suis sentie en colère. Nous l’avions toujours accueillie sans jugement, nous l’avons nourrie, écoutée, épaulée, soutenue même quand ce n’était pas le moment pour nous. Nous remettions nos projets à plus tard quand elle débarquait à l’improviste et du jour au lendemain plus aucune nouvelle.
Ce n’est que beaucoup plus tard que j’ai compris, qu’elle avait eu besoin de commencer sa nouvelle vie sans les personnes qui l’avaient connue homme.
La transsexualité n’est revenue dans ma vie que dix ans plus tard.
En 2005, je bosse sur Paris et je m’entends super bien avec une de mes collègues. Louise. Elle est lesbienne et est en couple avec sa copine depuis quelques années. Elles nagent dans le bonheur.
Un jour pourtant la copine de Louise lui annonce qu’elle se sent homme à l’intérieur et qu’elle souhaite entamer une transition physique. Leur couple est solide et Louise décide d’épauler sa compagne dans cette transformation radicale. Chaque jour, au travail on évoquait ce sujet, les questionnements que cela induit, les inquiétudes. Les problèmes physiques liés aux changement hormonaux. On discutait beaucoup du fait d’aimer une personne pour son âme et non pas pour son enveloppe physique. Mais on se demandait également quelles sont les limites de cet amour. La copine de Louise s’est fait opérer pour avoir un pénis.
Elle me raconte tout de l’opération. Elle peut bander mais doit anticiper le rapport sexuel et appuyer sur une petite pompe pour gonfler son phallus. Par exemple, je ne sais même pas si je dois dire il ou elle car j’ignore sa volonté sur la question. Le souci c’est que, sexuellement, il ne sent plus rien. Ce n’est pas ce que lui avait annoncé les médecins. La libido non plus n’est plus là. Mais ce n’est pas tout. Louise qui est lesbienne, ne se sent plus attirée par son partenaire. Le couple bat de l’aile puis se sépare.
Je vous raconte ça, juste pour vous partager le peu d’expérience que j’ai sur le sujet. Je comprends totalement que l’on puisse se sentir mal dans son genre d’origine ou que l’on se sente non genré.
Pour ma part, petite je me sentais garçon. Je ne comprenais pas ce que je foutais dans ce corps de fille et ça m’agaçait. Et si on m’avait ouvert la possibilité de changer de sexe à 7 ans, il est certain que j’aurais sauté sur l’occasion, pensant naïvement que cela règlerait tous mes problèmes, puisque je serais enfin du bon côté de la société !
Finalement plus tard, j’ai compris que je vivais encore beaucoup de souvenirs de mon incarnation précédente où j’étais un homme allemand. Parce que oui en effet, je me demandais ce que je foutais dans ce corps de fille mais je me demandais encore plus pourquoi j’étais née en France et non pas en Allemagne. Cela agaçait tellement ma mère, toutes ces questions à la con !
Aujourd’hui je suis tellement heureuse d’être une femme même si c’est un bordel hormonal sans nom ! Ah non pardon, c’est vrai, je n’ai plus le droit de dire que je suis une femme.
Je dois me définir en personne à clitoris. C’est ça ? Et donc ma pote excisée, elle est quoi ? Un personne à demi-clitoris ?! Vous allez aller encore loin dans votre délire sémantique ?
Non parce que je voudrais revenir sur ce point quand même. Aujourd’hui on doit faire super gaffe à ce qu’on raconte, sinon on reçoit des menaces de mort. Si, si je vous jure !
Si vous dites « lui » ou « elle » en désignant une personne qui ne se définit pas comme « lui » ou « elle » , vous risquez du harcèlement, de la censure, de la lapidation publique ou des menaces de mort. Bah oui c’est normal cela veut dire que vous n’êtes pas tolérant ! C’est vrai quoi, vous allez être tolérant bordel de merde !
En gros: Vous allez penser comme on vous dit de penser et vous exprimer comme on vous dit de vous exprimer, sinon vous êtes un con ou une conne.
A la connerie ! Ah ça elle touche tous les genres ! C’est l’argument des faibles. Des partisans de toutes les sectes mondialistes. T’es pas écolo ? T’es un con ! T’es pas féministe ? T’es une conne ! T’es pas injecté ? T’es un con ! T’es pas végan ? T’es….ah non toi t’es pas un con ! Quoi t’es binaire ?! Tu crois qu’une femme ça n’a pas de pénis ?! T’es vraiment une grosse conne ! Putain et toi ta connerie elle est binaire ?!
Coluche disait : « L’intelligence on croit toujours en avoir assez, vu que c’est avec ça qu’on juge ».
La société utilise tout un tas de divertissement pour nous occuper, pour nous donner l’occasion de nous diviser et de nous entretuer sur une multitudes de sujets. Et nous, comme des cons, on court au lieu de s’occuper des vrais problèmes de cette société en déclin.
Alors je vous l’annonce : je ne me déshumaniserai pas en me mettant dans de toutes petites cases. Plus les mondialistes inventent de cases et plus il y a de divisions. Je suis aujourd’hui dépersonnifiée en personne à clito, cis, hétéro, blanche. Ouai je sais je cumule les handicaps !
Peut-être que si je dis que j’ai eu des relations sexuelles avec d’autres personnes à clito je gagne des points ? Ah mais non je suis pas bi, je veux pas être en couple avec une personne à clito, je ne m’y retrouve pas. Je préfère le sexe opposé ! Enfin je préfère dire le sexe « complémentaire ». J’en ai ras le bol des oppositions.
Et si chacun se mêlait simplement de son cul et pas de celui des autres ? Non ? C’est une idée.
J’ai juste une question. Si je vous dis que je connais une personne à pénis, homo, de gauche. Est ce que vous avez une seule idée de qui cela peut être ? A quoi cette personne peut-elle ressembler ? Bah non et est ce qu’un seul de ces adjectifs la définit ? Non.
Il peut y avoir 1 million de personnes qui correspondent à cette définition et qui n’auront rien à voir les unes avec les autres. Car chaque être humain est unique et brille d’une multitude de facettes.
Alors, s’il vous plaît, cessez de vous réduire à des cases de plus en plus petites, vous vous faites du mal.
Quand mes enfants étaient petits, j’ai vu pas mal d’articles commencer à sortir sur les perturbateurs endocriniens. De nombreux témoignages de médecins rapportaient qu’ils n’avaient jamais vu autant de gamines de 8 ans avec de la poitrine ou des règles. Ou encore de nombreux garçon avec des micro pénis. Des problèmes hormonaux en pagaille et surtout dans la société occidentale. J’ai vu un reportage sur certains plastiques et médicaments qui, pris pendant la grossesse, donnent ce genre de résultats. Le doliprane notamment est suspecté de produire une atrophie du pénis s’il est pris pendant la grossesse.
Au même moment, dans le milieu new-age, on a commencé a parler d’enfants indigo, arcs en ciel… tout un tas de cases sauce spirituelle. Il ne faut pas croire que ce milieu est épargné par la mafia du contrôle des masses, hein ! Vous allez là aussi, exactement dans le sens dans lequel on vous demande d’aller. Les leaders de l’opposition contrôlé sont dans tous les domaines mais bon, c’est un autre sujet.
Cependant avec ces deux dernières informations, je me suis posé des questions. On avait d’un côté un véritable scandale sanitaire mais de l’autre on nous vendait ça comme une évolution spirituelle. On nous avançait désormais que les âmes qui viennent s’incarner de nos jours sont plus évoluées et ne sont donc pas binaires. Une sorte d’hermaphrodisme physique qui est signe de supériorité spirituelle.
Pile au moment des perturbateurs endocriniens, l’Univers est super synchro, c’est magique !
Je ne sais toujours pas quoi en penser. Ce que je remarque simplement c’est qu’une nouvelle norme est mise en place à l’échelle mondiale et que si tu n’en fais pas partie, alors tu es un ou une arriéré. Voir un facho ! Oui, oui, toutes les personnes que je vois se poser des questions sur ces sujets se font systématiquement traiter de fascistes par des personnes sans aucun arguments de réflexion.
Je ne sais pas si vous vous rendez compte du degré de sectarisme environnant, mais l’heure est grave.
Il est en effet inadmissible qu’une personne hétéro, homo, bi, trans, gender fluide, queer…. subisse la moindre agressivité verbale ou physique pour quelque raison que ce soit. Mais tout comme le féminisme avant, réfléchissez à ce que vous faites subir aux autres aujourd’hui.
Quand des journaux commencent à lâcher des titres tels que : « Qui est encore hétéro de nos jours ? » ou ignominie totale « Tous pédophiles : la pédophilie est naturelle et se trouve dans notre ADN ? » .
Je ne sais pas vous mais moi je trouve que ça pue très très fort.
Par ce texte, je voulais juste vous inviter à la réflexion. Je prône juste la tolérance et le respect de chacun.
Nous sommes libres de penser de manières différentes et nous devons pouvoir échanger de manière respectueuse.
J’invite d’ailleurs tous ceux ou celles que ce texte aura mis en émotion que ce soit de la colère, de la haine, de la tristesse, de la déception, de la surprise… à faire une échelle émotionnelle. Car l’émotion que vous ressentez, même si mon texte en est le déclencheur, n’a aucun rapport avec moi, mais parle de vous.
Je vous mets en commentaire une vidéo sur l’échelle émotionnelle pour ceux qui ne connaissent pas.
Je vous invite donc avant de me traiter : de facho, de complotiste, de vielle réac, de gourou, de tarée ou que sais je, à vous responsabiliser dans votre crise émotionnelle et aller regarder de quoi cela vous parle.
Il est bien trop facile de trouver des boucs émissaires pour diriger sa haine et sa violence non résolues. Apprenons à discuter de manière adulte. Je ne tolèrerai aucune dérive en commentaire et supprimerai toute remarque exempte de respect ou toute rhétorique sans argument.
Et si au lieu de iel, on disait » ON » ?
Parce que iel a peut être un vagin ou un pénis et je m’en fous mais ce qui est sûr c’est qu’ON a tous un trou du cul !
Durgâ
ps: les prénoms ont été modifiés.
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Si tu souhaites faire une échelle émotionnelle , voici une vidé explicative:
https://youtu.be/w1A0R5W51eY