Offrir ses enfants en pâture sur les réseaux

Bon, ce texte me trotte dans la tête depuis 3 mois, j’ai attendu que le sujet ne me mette plus en émotion pour l’écrire.
Afin de tenter d’avoir les mots les plus doux possibles car j’sais que si je suis en émotion j’ai tendance à trancher dans le lard à vif . Le mode Durgâ activé en moi , prête à en découdre avec les forces obscures sociétales.

Bref, aujourd’hui on va parler parentalité et réseaux sociaux. Je ne sais pas si vous avez entendu parler de la guéguerre entre les « mamans Montessori » et les « mamans ghettossori ».
Les secondes ayant fait un pied de nez aux premières après avoir reçu leurs leçons de parentalité positive comme de la provoc’ . Et qui, plutôt que de culpabiliser de ne pas être la mère parfaite, préfèrent s’enfoncer dans le rôle de la mauvaise mère car c’est plus valorisant !

Tout est bon pour diviser à l’heure actuelle, alors les médias se sont emparés de cette rivalité maternelle et ont grossi le trait dans un sens ou l’autre.
Alors je vais vous le dire pour moi , il n’ y a pas de différence entre les deux, juste un point commun énorme, le non respect de l’intégrité physique et morale de leur enfant.

Je ne suis abonnée à aucune page sur la parentalité car ce sont des sujets qui ne m’intéressent absolument pas.
Je ne pense pas avoir besoin des réseaux sociaux pour savoir comment élever mes enfants et parce que chaque enfant est différent et chaque situation familiale aussi.

Pourtant, sur mon fil d’actualité Facebook, Insta ou Tik Tok chaque jour je vois des dizaines d’enfants.
Enfants que je ne connais pas, dont je ne connais pas personnellement les parents, mais sans avoir rien demandé, je finis par tout savoir de leur vie. J’ai pris le temps d’enquêter sur mon fil pour comprendre d’où sortaient tous ces bambins dont je me fiche éperdument.

Méa culpa, je ne trouve pas que les bébés soient mignons, je préfère les chatons.

Pour ne plus voir ces enfants sur mon fil, j’ai dû me désabonner de pages qui, à la base, parlaient de vêtements, de décoration, de cheveux, de voyage, d’humour, de vie nomade, de spiritualité, de méthodes thérapeutiques diverses et même de recettes de cuisine !
Sur une page publique qui parlait de cheveux, j’ai compté depuis début janvier, 80 photos d’un nouveau-né sous toutes les coutures, avec même des infos sur son poids, sa taille, son transit, les couches qu’il porte, son cycle de sommeil…
Y’en a une autre qui, après avoir annoncé sa grossesse, s’est mise à partager les photos de son échographie ! Non, mais le gamin n’est même pas né qu’il est déjà sur les réseaux.

Mais c’est quoi cette société malade ? Y’a que moi que ça choque ?!

Maintenant, à peine une grossesse est annoncée que je me désabonne si je ne connais pas personnellement la femme qui porte la vie. J’ai l’impression de soutenir l’enfant. 😅

Sur une page qui parle de retraites méditatives, je me suis retrouvée nez à nez avec la vidéo d’une naissance dans une piscine gonflable en direct ! Puis 20 photos du mioche avec encore du placenta sur la tronche !

Bordel, le gamin n’est pas sur cette planète depuis 2 secondes qu’il y a déjà des milliers de personnes qui l’ont vu à poil !
Mais purée, à la naissance de mes enfants, chaque seconde était si précieuse et rare que jamais je n’aurais partagé ça avec des inconnus.

Ça se filme en train de pleurer (là aussi, c’est un signe pour que je me désabonne : les gens qui se filment en train de pleurer, c’est beaucoup trop fake pour moi), ça simule les premiers instants.
Parfois, je me demande combien de prises ont été nécessaires avant de publier ?

Mais mince, arrêtez de jouer à la vie et VIVEZ !

Et le pire ? Ce sont ces mêmes femmes qui vont te parler de consentement à toutes les sauces. – Mon enfant ne veut pas mettre de chaussures, je le laisse marcher pieds nus – Mon enfant ne veut pas faire de sieste, c’est lui qui décide – Mon enfant ne veut pas faire la bise à Papy, c’est important de ne pas le forcer et de respecter son consentement…

Et quand tu le fous sur les réseaux de sa naissance jusqu’à maintenant, en racontant toute sa vie à des inconnus, tu as eu son consentement peut-être c*****e ??!!

Oups, pardon, je m’emporte. 😂

Je vais être claire.
Je ne fais aucune différence entre la roumaine qui fait la manche, assise par terre dans le métro avec son gosse dans les bras pour attendrir le passant, et la mère des réseaux qui utilise l’image de son enfant pour faire mousser l’algorithme et glaner plus de pognon !

Je croise les doigts pour que des gamins, en grandissant, portent plainte contre leurs parents pour les avoir exploités tels des chiens de cirque, et que ces parents soient condamnés à tout reverser à leur chérubin.

Si vous êtes encore en train de lire, je vous remercie, et je vais aller encore un peu plus loin dans mon raisonnement.

Il y a quelques semaines, je suis tombée sur un article qui expliquait que les p*d*philes, aujourd’hui, n’ont plus besoin d’aller traîner sur le dark net car, grâce aux merveilleux parents des réseaux sociaux, ils ont de quoi se sustenter allègrement.

Un flic expliquait que désormais, quand lui et ses collègues fouillaient les ordinateurs de ces dégénérés, des milliers de photos d’enfants provenaient des réseaux sociaux.

Moi, je suis une jeune femme française née en 1985, alors comme la plupart d’entre vous j’ai grandi entourée de prédateurs. J’ai découvert dans mon entourage 6 p*d*philes (bah oui mes parents bossaient dans la protection de l’enfance donc ça grouillait) .
Dont un qui a mon âge et qui s’est mis en couple avec une femme qui est photographe dans les maternités.
Elle est au courant des déviances de son mec. Est-ce un hasard qu’un type excité par des gamins se mette en couple avec elle ?

Moi je bosse dans l’énergétique depuis 10 ans et je peux vous dire qu’à partir d’une photo on peut projeter le meilleur comme le pire.

Alors j’ai une hypothèse, en même temps que le grand boom des réseaux sociaux , il y a un grand boom des gamins qui se retrouvent dans le spectre autistique avec l’étiquette qui correspond à la trend du moment : Zebre, indigo,TDAH, arc en ciel… Selon le trouble qui vous arrange de mettre en hashtag en ce moment pour nourrir l’algorithme.

Mais est-ce que ton gamin, petit être sensible aux énergies qui l’entourent, a-t-il vraiment un trouble de l’attention ? Où est-il juste poreux et sensible aux projections dégueulasses des 100 dégénérés en train de se palucher sur sa photo que tu as publiée il y a 3 jours ?!

J’espère sincèrement que tu payes de belles vacances à ton gamin avec l’argent que tu te fais en le lançant en pâture sur les réseaux !

Mais, s’il te plait, ne viens pas nous parler de consentement, tu n’es pas crédible une seconde.

Pourtant, je sais que c’est possible de partager tout ce que tu souhaites dire sans mettre ton gamin dans la merde. Je suis abonnée à des tas de pages où les parents ont parfois envie de partager des choses mignonnes que fait ou dit leur gamin et ils le font en gardant l’anonymat de leur enfant. Soit le gamin est toujours de dos sur les photos et vidéos, soit il porte un masque ou un simple smiley cache son visage.

Et tu vois, ces parents-là ne donnent jamais de leçons sur ce que c’est que d’être un « bon » parent, mais ils le démontrent par l’exemple.

Oh, je sais, certains vont me dire : « oui, mais même de dos, on peut atteindre la personne énergétiquement… » Oui, tu as raison. Mais je te laisse deviner entre une photo d’un gamin masqué ou de dos et une photo d’un gamin dont on voit le visage, laquelle un dégénéré choisira pour se soulager ?

Bon voilà, vous venez d’avoir la version douce de ce que je voulais vous dire sur le sujet. 🤣

Comme d’hab’, sentez-vous très libres d’interagir en commentaire, toujours en prenant, si possible, la responsabilité de vos émotions.
Merci, je serais ravie de vous lire.

Et vive les chatons !

Durgâ #cavapasplaireauxmamansdesreseaux#leconsentementcestpaspourleschiens#dezingueusedetabou#quineditmotconsent

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