Depuis toute petite ,je n’avais qu’une seule idée en tête: être danseuse ! ou bonne soeur !
J’ai commencé la danse à 3 ans et c’est une véritable passion pour celle ci qui me porta jusqu’à l’âge adulte.
Je pensais danse, je parlais danse, je rêvais danse, je vivais danse.
Je ne sais pas s’il est utile de vous préciser que pour mes parents, danseuse ce n’était pas un « vrai » métier.
A chaque rentrée scolaire les profs nous demandaient le métier que nous voulions faire plus tard et chaque année je répondais sans aucune hésitation : « Danseuse »
En grandissant ,je suis passée du mot « danseuse » à celui plus sérieux de « chorégraphe ».
Mais pour mes parents comme pour mes profs, c’était très mignon mais toujours  pas un « vrai » métier.
Bref, j’ai passé la première partie de ma vie à lutter contre mon entourage afin de leur montrer que c’était du sérieux. Enchainant les cours et les stages pendant les vacances et les weekend.
L’année de mes 15 ans , j’ai même fais croire à ma mère que j’avais des cours de soutien de math au lycée le mercredi après midi ,pour en fait m’échapper et aller suivre des cours de classique en cachette que je payais avec mon argent de poche !
Mes parents trouvaient que je pensais trop danse et pas assez études.
Quand ils faisaient irruption dans ma chambre pour vérifier si je faisais bien mes devoirs mais qu’à la place j’étais entrain de répéter une choré, ça chauffait pour moi!
Autant vous dire que j’ai appris à répéter toutes mes chorégraphies à pas de velours pour qu’ils n’entendent rien depuis le rez de chaussée.
L’année de mes 16 ans à été l’une des plus difficile de ma vie!
Après m’être entrainée pendant 6 mois pour une audition , est enfin arrivé le grand jour !
Si je réussissais cette audition, mes parents acceptaient que je change de lycée et que je rentre en sport étude.
J’étais prête, les profs du CNDC d’Angers qui me suivaient m’avaient affirmé qu’avec cette choré libre, j’étais sûre d’être prise.
La veille du jour J, je ne dors pas de la nuit, j’ai des nausées, le stress me bouffe complètement.
Ce jour là, je joue ma vie.
J’arrive tellement stressée à l’audition que je me marche sur les pieds, ne me souviens plus des pas et manque de rendre mon petit dej sur les autres danseuses…
Je suis anéantie.
Je rentre chez moi et crie à l’univers que plus jamais, plus jamais je ne veux revivre ça! Que j’aimerais mieux perdre mes jambes plutôt que de revivre pareille expérience!
Et comme l’univers à toujours exaucé tous mes souhaits : les bons comme les mauvais…
Me voilà quelques semaines plus tard avec une sciatique, puis une hernie discale, puis une deuxième hernie et enfin une troisième !
Ça y’est c’est sûre , je ne serais jamais danseuse!
S’en est suivie une profonde dépression de 2 ans, l’arrêt de mes études et de mauvaises rencontres. Je vis dans le chaos de ma tristesse.

Jusqu’au jour où je rencontre ce garçon. Je suis vendeuse chez un marchand de journaux et il vient toutes les semaines acheter un magazine de danse.
Petit à petit, nous commençons à discuter.Il travaille avec des danseurs ,on discute danse pendant des heures. Ces discussions me font vibrer, je le sens , la danse est toujours là! Elle est dans mon coeur.
Il me demande ce que j’aime le plus dans le fait de danser ?
« Mon cerveau s’éteint ! Et je ne suis plus qu’un esprit qui vole au dessus de la scène, je ressens un bien être total que je ne retrouve dans rien d’autre au monde ! Je me sens baignée d’amour  »
Wouah c’est sûre, je veux encore être danseuse.
Mais avec 3 hernies discales: impossible!
Suite à un gros chagrin d’amour qui à entraîné la paralysie de mes jambes durant un moment, je me retrouve chez une psychogénéaologue fantastique! Elle me parle de tout ce que je porte sur le dos et qui ne m’appartient pas. Ce qui vient des générations passées ,de ma famille et dont je dois me libérer.
Séance de 3h , MI-RA-CU-LEUSE !
Je ressors de là et j’arrive à marcher sans douleurs! Je cours, je saute !
C’est décidé: Je démissionne, quitte mon appart’ et part à Nantes.
Je n’ai plus rien, ni logement, ni famille à côté, pas vraiment de quoi manger, mais je ne me suis jamais sentie aussi légère! Je suis libre !
Plus de douleurs au dos et ça c’est la plus grande délivrance!
Je dépose mon CV dans toutes les boutiques de la ville. Mais aucune réponse. Tant pis ,je vais vivre des cacahuètes des bars et de la générosité de quelques amis pendant quelques temps. Je ne me suis jamais sentie aussi forte. Mon seul trésor est ma flûte traversière dans mon sac à dos, que je me résignerai à vendre 2 mois plus tard pour m’acheter à manger.
Je passe devant une école de danse qui forme les professionnels. Ni une ,ni deux, je rentre et demande quand ont lieu les auditions. La directrice me dit que si je veux, je peux participer à un cours le lendemain matin avec les élèves de dernière année et si j’arrive à suivre, je pourrais intégrer l’école.
Aïe, je pensais qu’elle me donnerait une date pour dans plusieurs mois et que je pourrais m’entraîner ,mais tant pis , je ne sais par quelle folie , j’accepte.
Je téléphone à ma mère , je suis surexcitée, je lui parle de l’audition et surtout des frais de l’école. Elle me répond que si j’ai l’audition, elle sera ok pour m’aider à payer l’école en attendant que je trouve un travail.
Je me souviens de l’échec de la dernière audition , il y a 4 ans déjà. Cela fait donc 4 ans que je n’ai pas dansé ! Je ne ferais pas 2 fois la même erreur, pas de stress cette fois , de toute façon aujourd’hui je n’ai rien à perdre.
J’arrive à l’audition. Je suis impressionnée par toutes ces danseuses magnifiques. La prof me demande depuis quand je n’ai pas dansé, je lui répond timidement que je suis un peu rouillée car cela fait 2 mois que je n’ai pas dansé 😉
Le cours commence, 2 h de danse de bon niveau, je suis au paradis ! Je me sens portée, je fais preuve d’une souplesse que je ne me connaissais plus.
A la fin du cours, la prof me dit que j’ai un bon niveau et que si je le souhaite au lieu de faire le cursus en 3 ans, je peux le faire en 1 an et demi. Qu’ils le proposent parfois aux élèves plus âgées. Et oui j’ai déjà 20 ans!
Je suis sur un nuage! Je flotte dans les airs ! Je suis complètement déconnectée de la réalité et de la pesanteur de ce corps si douloureux autrefois!
Les cours commencent ! 35 h de danse par semaine !
Les 3 mois les plus magiques de toute ma vie !
<3
Oui, 3 mois , pas un de plus. La réalité m’a rattrapée . La directrice me fait venir pour me dire que le trimestre n’a toujours pas été payé. Je ne comprends pas, j’appelle ma mère. Elle me répond qu’elle ne se souvient pas m’avoir dit qu’elle m’aiderait à payer. Coup de poignard dans mon coeur. Je comprend qu’elle m’avait fait cette proposition uniquement car elle était certaine que je raterai l’audition. Je cherche à nouveau du travail: rien.
J’ai fais le tour de tout ce qui porte une enseigne dans cette grande ville de Nantes. Il ne me reste que les bars du quai de la fosse, les bars à « hôtesses ». J’y vais en traînant les pieds, on me propose de commencer dans 3 j, et que si je fais des « extra » avec les clients, je serais très bien payée. Mon dos commence à se réveiller, la sciatique me guette.
J’erre dans la ville sans savoir où je vais. La chanson de Barbara en tête:  il pleut sur Nantes ,ce jour là ,il pleut sur mon coeur. C’est là, que mes guides m’ont aidée. Je tombe sur cette fille lumineuse, Edwige, elle travaille pour des associations humanitaires. Elle recolte des fonds pour les assos dans la rue. Je lui dit que je cherche du travail. Bingo, j’ai rdv le lendemain avec son chef pour un entretien.
Ce jour là mes guides m’ont montré qu’ils étaient toujours à mes côtés, car non seulement j’ai eu le poste, mais j’ai rencontré le père de mes enfants !
J’étais  sur un nuage, la vie me souriait à nouveau.

Mais voilà, difficile de travailler pour payer mes études de danse quand le travail et les cours sont à la même heure ! Soit je loupe des jours de travail et ne gagne pas assez pour payer mes cours, soit je loupe mes cours et suis complètement larguée quand je reviens! Mes jambes vacillent, mon dos me lache.
Je dois marcher avec une canne, la danse c’est fini, encore.

Cette fois je raye définitivement la danse de ma vie, je ne veux plus en entendre parler. Si je croise une danseuse, je fond en larme et la maudit. Je suis noire à l’intérieur, la rancoeur me ronge. Je vais vivre comme ça durant 8 ans. Noyant mes souvenirs de danseuse dans l’alcool , j’essaye d’oublier la douleur des hernies qui me brulent la chair jour et nuit.
J’ai vécu comme ça dans un cercle vicieux de douleur et de haine, jusqu’à il y à 2 ans. Quand j’ai perdu mes parents il y à 4 ans, la douleur du deuil s’est mêlée à cette aigreur qui me consumait de l’intérieur.
Et puis il y à 2 ans, j’ai à nouveau tout envoyé valser ! J’ai quitté mon travail de vendeuse du jour au lendemain et suis partie vivre à la Réunion avec mon conjoint et les enfants. Mais cette fois mes casseroles avaient fait les 10 000 km avec moi. Alors j’ai quitté mon conjoint et les enfants ! J’ai tout lâché jusqu’à l’explosion totale de ma vie.
Ensuite, j’ai pu enfin commencer à me reconstruire. J’ai trouvé un nouveau conjoint,commencé mes études de naturopathie et surtout arrêté l’alcool.
J’ai passé mes niveaux de reiki et commencé à vider mes poubelles. Je veux dire que j’allais voir des psys depuis l’âge de 15 ans, mais là je faisais un travail énergétique . Un travail en profondeur. J’ai enfin compris que je n’étais pas folle, mais simplement  clairvoyante. Que je n’étais pas bipolaire mais hypersensible, une vrai éponge énergétique. J’ai enfin pu me poser. Devenir une adulte responsable,bien dans sa peau. Une bonne maman pour ses enfants.

Je vous parle de tout ça, car j’ai longtemps cru que je m’étais incarnée pour être danseuse et c’est tout. Que je n’avais pas d’autre mission sur terre et que j’avais échoué. Mais lors d’un stage, nous avons fait un exercice en équipe, nous devions nous connecter aux guides des uns et des autres, pour trouver nos missions de vies.
Les 5 personnes qui se sont connectées à moi sont revenues en me disant que j’avais une mission de guérison.
Et une m’a dit :  » je t’ai vu danser sur scène, c’était magnifique, tu dansais avec des couleurs, il y avait du vert et tu étais connectée au divin. »
Les larmes sont montées d’un coup. Je venais de comprendre pourquoi j’aimais tant danser. C’était une façon de me connecter au divin, de retourner à la source.
Wouah, depuis ce jour la danse n’arrête pas de venir me faire des signes:
Quand en stage avec 3 autres élèves,l’une d’entre elles est chorégraphe.
Quand un ami, grand danseur me propose de travailler pour lui.
Quand  dans un autre stage , je me retrouve dans la chambre d’une fille qui travaille pour des compagnies de danse et l’autre qui est en école de médecine.
Quand dans un autre stage ,on me dit: tu as la grâce d’une danseuse.
Quand des personnes me disent : tu devrais faire de la danse thérapie, ou de l’handidanse.
Je ne sais pas encore si je souhaite complètement réouvrir cette porte.
Lors d’un autre stage, nous avons fait des voyage en expansion de conscience et ce jour là ,un voyage particulier m’a touchée, je vous le raconte:
« Je suis dans les mondes du haut, je vole à travers les nuages. Je survole des collines  verdoyantes qui flottent dans les nuages. En passant au-dessus de l’une d’elle, j’y aperçoit mes parents. Ils ont l’air en paix ,heureux. Bizarrement je ne m’arrête pas et leur fais simplement un signe. Je continue jusqu’à un autre étage dans les nuages, plus haut ,plus lumineux. J’aperçois ma grande tante Lucie qui était soeur dans un couvent au Bengladesh durant toute sa vie. Je m’approche, elle me prend dans ses bras. Elle m’irradie de sa lumière dorée puissante et guérisseuse. Je me sens forte et réparée de l’intérieur, je veux rester ici pour toujours. Mais voilà que je repars et me retrouve un peu plus loin dans une sorte de ville où tous les bâtiments sont en cristal. Je suis attirée par un bâtiment en coupole transparent. J’observe et vois à l’intérieur des dizaines de personnes qui écoutent une grande entité. Toutes ces personnes ont un handicap,  aveugles ,sourdes, en fauteuil roulant,manque une main… mais elles ont aussi en commun de porter sur leur front un losange vert, comme une émeraude brillante au niveau du 3 ème oeil.
Je ne vois plus la grande entité. Soudain ,elle est là à côté de moi. C’est l’archange Raphaël, il prend de la lumière verte et me la fait rentrer dans la tête par le troisième oeil. Je me sens extrêmement bien. Il me dit (par la pensée) que ces personnes font parties de ma famille d’âme. Ce sont également des guérisseurs qui n’avaient pas pris le bon chemin au début de leur incarnation.Il m’explique que le handicap nous a ramené sur le chemin de la guérison ,mais qu’il nous faudra d’abord passer par celui de l’auto-guérison.  »
Je reviens de ce voyage avec l’esprit plus clair qu’il n’a jamais été.

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Je souhaitais partager ce pan de ma vie avec vous, car je voudrais simplement vous dire de ne pas vous inquiéter. Vous avez tous une mission de vie, même plusieurs et vous finirez tous par la trouver, soyez en sûrs.
Le plus gros indice pour trouver ce qu’est votre mission de vie, est de savoir ce qui vous rends heureux ,ce qui vous baigne dans l’amour.
Pour certain, ce sera de travailler avec les enfants, pour d’autres de chanter, ou d’autres de faire un potager, ou encore de prier.
Ce qui est sûr c’est que nous avons tous la mission commune de donner de l’ Amour.
Alors voilà mes amis, je vous aime et je vous envoie toutes mes plus belles pensées.
Avec tout mon Amour.
Durgâ
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